2017_11_13_Cérémonies du 11 novembre - le-thillot.com : archives 2017

Aller au contenu

Menu principal :

Articles > 2017 > Novembre
11 NOVEMBRE

Des célébrations sous la pluie et le vent
    
C’est sous une pluie battante, qui plus est renforcée par de violentes rafales de vent, que se sont déroulées les cérémonies du 11 Novembre au Monument aux Morts. Une météo à ce point exécrable qu’au moment de la sonnerie des cloches à 11h, horaire prévu par le protocole, tout le monde, déjà en place depuis une bonne dizaine de minutes, a poussé un « Ahhh !!! » de soulagement et de satisfaction. Il n’empêche que ces conditions difficiles n’ont pas réussi à ternir la solennité d’un moment légitime et nécessaire de souvenir aux nombreuses victimes de cette guerre, qu’on a pris l’habitude d’appeler « Grande Guerre ». Grande peut-être par son nombre de victimes ? « Plus de 11 millions de victimes pour le plus grand conflit de l’histoire » rappelait Michel Mourot une fois que tout le monde ait rejoint la chaleur bienfaisante de la mairie « A une certaine époque, ce sont plus de 2000 soldats qui mourraient quotidiennement » et de rappeler ce triste record « 27 000 victimes pour la seule journée du 22 août 1914 ».
Avant d’en arriver au centenaire de cet Armistice qui sera célébré l’an prochain, Michel Mourot relevait les faits ayant précédé d’une année cette délivrance. « 1917, c’est la révolution d’octobre en Russie, l’arrivée du Bolchévisme, les usines aux travailleurs, les terres aux paysans. Ce slogan d’un autre temps a duré 70 ans, sans vraiment de liberté ».
Le premier magistrat relevait également l’entrée en guerre des Etats-Unis, avec l’envoi en Europe des premiers « Sammies ». Là encore, les chiffres sont éloquents : 116 000 soldats US trouveront la mort dans les combats de la Somme, dans l’Aisne, en Champagne et en Argonne.
Conséquences directes : « Des mamans et des enfants qui se retrouvent sans mari ni papa » commentait Michel Mourot « La grande faucheuse a fait son œuvre ».
En guise de conclusion, le premier magistrat plaidait avec vigueur : « Se souvenir aujourd’hui, c’est un devoir. Nos soldats qui tombent sur tous les champs de bataille défendent les mêmes valeurs de liberté, de paix et de démocratie ».
Retourner au contenu | Retourner au menu