On ne dira jamais
assez le rôle essentiel que tiennent les enfants dans la
préservation de la planète. Dans le milieu familial où les
habitudes de consommation prises au fil du temps s’accompagnent en
général de pollutions diverses et variées intégrant bien
évidemment celles des eaux de consommation courante générées
par la vaisselle, le lave-linge et autres douches et toilettes, la
conscience de ces dérives liées à ces pollutions n’est pas
toujours évidente. L’école tient son rang dans cette prise de
conscience nécessairement salutaire.
C’est ainsi que les CM1
d’Annette Thomas et la classe ULIS de Jessica Briot, accompagnés
par quelques parents et Brigitte Jeanpierre ont visité la toute
nouvelle station d’épuration de la Champagne. Une visite qui
s’inscrit parfaitement dans les apprentissages du cycle de l’eau
que les élèves ont déjà bien déflorés en classe, notamment par
la création d’une micro-centrale d’épuration, bien évidemment
très simplifiée, mais qui leur a permis de toucher du doigt les
processus permettant de « laver l’eau ». Accueillis par
Michel Mourot, président du Syndicat d’Epuration, très à l’aise
dans son costume d’éducateur du jour, et Denis Sontot, technicien
à la station, les élèves ont pu apprécier la qualité des eaux au
terme de leur traitement, et comparer la clarté de ces eaux appelées
à rejoindre la Moselle en regard de celles, polluées, arrivant par
le réseau de collecte. Dans une séance interactive alternant
explications et jeux de questions-réponses, les écoliers ont ainsi
pu découvrir le fonctionnement d’une vraie station d’épuration
et entendre de la bouche des responsables qu’aussi performante
soit-elle, la station ne peut pas venir à bout de toutes les
pollutions. C’est la raison pour laquelle il importe de changer
certains comportements qui ne savent pas par exemple (parmi bien
d’autres) que les huiles de cuisine ne doivent être versées dans
un évier de cuisine mais apportées à la déchetterie pour un
traitement spécifique.