RECRE proposait
récemment une version allégée de « Morteville ». En
introduction, le public a eu droit à une mini conférence de
Christophe Toussaint.
Dans le cadre de
la célébration « 1917, année du Pacifisme », RECRE
proposait ce dernier samedi à la salle de spectacle de Fresse sur
Moselle une reprise de la seconde pièce jouée au Théâtre du
Peuple en 1896. Une version allégée ramenée à une petite heure et
demie de « Morteville » de Maurice Pottecher , dont
l’histoire a pour cadre cette cité engloutie dont entend résonner
les cloches les soirs d’orage, et mettant en scène un héros
réconciliateur et pacificateur. « Une pièce qui s’inscrit
parfaitement dans la thématique centrale de ces animations-hommage
au Pacifisme» expliquait Vincent Decombis en introduction de la
partie théâtrale de la soirée, avant de céder la scène aux
comédiens de sa troupe, déjà sur le grill avec cette même pièce
à l’occasion de plusieurs manifestations dans le cadre des Hautes
Mynes.
Le "Alan Stivell" vosgien
Avant cela, Christophe Toussaint – «Le Alan Stivell vosgien »,
comme l’appelle Vincent Decombis – s’est fait un plaisir de
détailler et faire résonner quelques-uns des instruments qu’il
avait emportés avec lui pour l’occasion, avec l’objectif initial
d’habiller de leurs notes les pauses théâtrales. Du büchel, cet
instrument surprenant en bois reprenant les formes d’un gros
clairon, plus apparenté à la famille des trompes et cors, de
l’épinette aux formes variées, de la cithare ou encore du
mono-corde à clavier issu du Toulois des années 1880 et que le
musicien avait ressortie d’une léthargie d’environ une décennie,
le musicien s’est fait plaisir en même temps qu’il en a offert
au public.