2017_08_21_Fête du Ballon d'Alsace - le-thillot.com : archives 2017

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BALLON D’ALSACE

Une fête conviviale et militante
 
Point privilégié de convergence géographique, le Ballon d’Alsace constitue un lieu de rassemblement particulier. Les adeptes du lieu y arrivent des 4 départements limitrophes avec un plaisir inconditionnel pour y chercher un grand bol d’air de la montagne. Lorsque la fête proposée par  l’association Transhumance et Traditions et les commerçants du Ballon, avec la participation du SMIBA, s’associe à cette envie de s’enivrer de l’air « d’en haut », cela donne lieu à un rassemblement de grande envergure. Ce dimanche, profitant d’une météo radieuse et de céder à cette envie irrésistible de prendre de l’altitude, le public est donc venu en masse célébrer le lieu. Dans une ambiance aussi conviviale et détendue que champêtre, chacun a pu profiter des nombreux stands d’exposants au savoir-faire séculaire. En de nombreux endroits, ces stands étaient vivants, animés par des passionnés de vieux métiers. Parmi ceux-ci, Etienne s’est attiré une belle part de l’attention du public. A 70 « balais », le schlitteur n’a pas rechigné à démontrer les capacités de ses genoux à encaisser les 400 kg de charge. « Le mal de genoux, ce sera pour demain ! » commentait-il avec humour. Non loin de là, Jacques Daval, n’en finissait pas de raconter sa passion pour l’orpaillage. « Oui, on peut encore trouver des poussières d’or dans les rivières du secteur, y compris dans la Moselle » affirmait-il avec force tout en exhibant quelques grains dorés tirés de la rivière. Forgeron, vannier, sculpteur sur pierre et sabotier ont encore contribué à séduire le public de ces gestes devenus rares, donc précieux. Sur de nombreux autres stands alimentaires et cosmétiques, le mode d’ordre était « bio », comme un pied de nez à ces produits gorgés de chimie qui, à plus ou moins longue échéance, détruisent la santé de tout un chacun. Autre contrepied, celui des artisans aux produits industriels qui, à force de savoir-faire et de patience, créent leurs produits, leurs œuvres sans se soucier d’une qualité dont ils savent qu’elle sera de toutes façons au rendez-vous. Un peu plus loin de la longue allée des exposants, les écrivains vosgiens étaient à la disposition du public et, sous l’égide de l’association RECRER chère à Vincent Decombis, la musique était de la partie avec Michel à la guitare, Jean-Claude au violon et Mickaël et son drôle d’instrument moyenâgeux : le nyckelharpa.
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