Mine de rien,
cela fait maintenant 21 ans que le Closel a pris une place enviable
dans le paysage des activités sympathiques de la commune et des
environs. Un âge respectable qui n’a pas de prise sur
l’enthousiasme d’Emmanuel Brice, « Manu » pour
beaucoup. « 1996, c’était au siècle dernier ! »
s’amuse-t-il avec un large sourire, fidèle à sa réputation de
joyeux drille. Le rire et la bonne humeur font d’ailleurs partie
intégrante de l’ambiance joviale qui entoure les cours assurés
par « Manu » et Adèle, sa compagne et complice. Et si
cette partie cours reste pour beaucoup la partie visible de
l’activité du centre équestre, elle n’en est cependant, à
l’instar des icebergs, que la partie visible. L’élevage de
connemaras originaires de la région éponyme de l’Irlande,
activité qu’il pratique depuis le début de son installation,
occupe une partie importante de son planning, ainsi que le dressage
de chevaux, notamment le débourrage, phase durant laquelle le cheval
doit s’habituer à la selle, au filet et à son cavalier.
Des Lauriers pour « Cache-Cœur »
De nombreux
lauriers sont déjà venus récompenser le travail du Closel. Citons
les derniers, recueillis par « Louana du Coinat », que
montait récemment Adèle, lors du week-end des 22, 23 et 24
septembre derniers. La ville de Saumur - « la Mecque du
cheval » - accueillait les finales nationales jeunes chevaux et
poneys. Le cheval d'école de 5 ans du Closel a ainsi brillement
participé à 2 épreuves de figures imposées, sous l’œil expert
de juges nationaux référents où Louana a montré ses qualités
physiques et mentales ainsi que son sérieux dans le travail. « Tout
ce qu'il faut pour en faire une monture de grande qualité pour les
cavaliers de l'école d'équitation du Closel » commente Adèle
qui, comme son compagnon n’est pas peu fière de voir leurs
protégés bien notés au niveau national. Sur les 2 reprises, Louana
du Coinat alias "Cache-Coeur" obtient une moyenne de 71.5
sur 100 et décroche une mention « Excellent » en se
classant 9ème de sa génération.
Dès l’âge de 6 ans
Pour revenir à la partie visible de l’iceberg, les cours ont donc repris il y a quelques jours. « Vouloir monter sur un cheval n’est pas suffisant. Il faut s’avoir s’en occuper, le respecter, communiquer avec lui» prévient « Manu » qui, comme les années passées s’appuie sur des groupes de niveau, mis en place selon les disponibilités de chacun. Dès l’âge de 6 ans, les jeunes cavaliers peuvent coiffer la bombe – que l’on se rassure, la bombe est ici un accessoire de sécurité ! - que l’école d’équitation peut mettre à disposition dans un premier temps. Les inscriptions sont prises après une première séance test. Sur place, les jeunes cavaliers peuvent ainsi progresser sous la conduite de « Manu » et Adèle, et atteindre le niveau galop 7 avec, pour ceux qui le souhaitent, la possibilité de participer à des compétitions. Certains qui sont passés par le Closel ont été profondément marqués, tels Robin désormais moniteur d’équitation à Nice ou Eloïse, chroniqueuse pour un magazine spécialisé en équitation.