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THÉÂTRE

Morteville : un hymne à la tolérance, à l’ouverture, à la paix
Quatre centième anniversaire de la poudre noire et centenaire de l’année du pacifisme : Vincent Decombis, à l’occasion de l’introduction de la soirée soulignait la conjonction ce ces deux anniversaires et l’opportunité de ressortir des placards « Morteville », pièce de Maurice Pottecher n’ayant pas été sous le feu des projecteurs depuis 1910.
L’ancien enseignant rapportait également cette anecdote : « J’avais pour habitude de donner une bonne note aux élèves qui me rapportaient des légendes locales. Un jour, un jeune, nommé Jacques Arnould, est venu me parler de la légende des cloches de Morteville, ce lieu tout de roches au passé minier qui a frappé l’imaginaire de Maurice Pottecher qui en a fait une pièce, la deuxième dans l’histoire du Théâtre du Peuple ».
Cette pièce, Vincent Decombis l’a donc ressortie des placards pour l’adapter dans une version raccourcie très intéressante à plus d’un titre avec la troupe de RECRE. Alternant scènes originales reliées entre elles  par des textes dits par des récitantes et de superbes intermèdes musicaux avec Jean Claude Luçon au violon et Michel Génini à la guitare, cette adaptation permet en outre de livrer des informations précieuses sur  le contexte personnel et familial du fondateur du théâtre bussenet. C’est ainsi que  le héros de la pièce, pacifiste convaincu, fait immanquablement penser à Jean, le fils de l’auteur, qui durant sa vie éphémère, a été un ardent militant de la paix contre les « va-t-en-guerre ».
Une pièce qui renvoie de plus à l’actualité du moment et cette extrême difficulté que beaucoup trop de personnes rencontrent face à l’étranger, qui plus est lorsqu’il tient des propos différents du discours ambiant.
Un hymne à l’ouverture, à la tolérance, à la paix qui, de tous temps, fait le plus grand bien.
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