Organisation territoriale contestée, bâtiment ex-Martival et direction bicéphale
Réunions sans invitations envoyées à la Comcom, important
temps de déplacements pour rejoindre le nouveau lieu de centralisation
administratif et peu de volontaires pour s’y rendre, redécoupage « contre
nature » : la nouvelle organisation prêchée par le Préfet qui
souhaite rattacher le territoire des communes de la CC-BHV (Communauté de
Communes des Ballons des Hautes Vosges) à la sous-préfecture de St Dié donne
lieu à des dysfonctionnements « urticants » et ne satisfait pas du
tout les élus communautaires. Reportée une première fois du 1er
janvier 2018 au 1er avril, puis au 1er juillet, l’application
de cette décision tout aussi autoritaire qu’absurde au plan géographique est
envisagée pour le 1er janvier 2018. Par-dessus cela, et malgré les
promesses faites par le Préfet, aucune réunion ne s’est tenue à Gérardmer ou
Cornimont pour en faciliter l’accès aux élus et personnels de la vallée… ».
Ce n’est pas du conservatisme » plaidait le président Dominique Peduzzi « Ce
projet de nouvelle organisation ne nous place plus dans une logique de
territoire qui fait que les communes de la vallée se tourne bien plus
volontiers et naturellement vers Remiremont et Epinal que vers St Dié ».
Les édiles ont unanimement décidé d’interpeller le Préfet des Vosges afin de solliciter
la continuité du rattachement administratif du secteur à la Préfecture d’Epinal.
Wait and see…
Bâtiment ex-Martival
Le bâtiment ex Martival, situé rue de la Courbe au Thillot
fait l’objet de l’attention toute particulière de Michel Mourot, maire du
chef-lieu. Par courrier en date du 16 juin adressé au président de la Comcom,
il pose le problème. Le bâtiment, relativement récent et couvert sur 12 000m2
et auquel est rattaché un terrain de 2 000m2 est actuellement dans une impasse
juridico-administrative et va finir par se dégrader. En décembre 2015, Michel
Mourot a envoyé un courrier recommandé aux 2 propriétaires qui ont quitté les
lieux… en laissant pas mal d’ardoises derrière eux ! L’un est revenu sans
pouvoir être communiqué à son destinataire et l’autre est demeuré sans réponse
de la part de ce 2ème propriétaire aujourd’hui installé en Italie.
Si une préemption est aujourd’hui envisagée, il faudra d’abord passer par le
tribunal et donc aborder le droit international. Pas simple…Une évaluation de
la valeur du bâtiment est en cours. Dominique Peduzzi relevait l’intérêt pour
la commune du Thillot d’exercer son droit de préemption afin de pouvoir à terme
mettre le bâtiment ensuite à disposition de la Comcom : « Nous avons
actuellement des demandes d’installation d’entreprises que nous ne pouvons
satisfaire faute de ce type de bâtiment ». C’est en toute logique que le
conseil communautaire a pris une délibération de principe pour appuyer la
commune du Thillot dans ses démarches en guise de solidarité.
Une direction bicéphale « Il faut arrêter de rêver et attendre un DGS qui n’arrive pas » s’exclamait Dominique Peduzzi pour commenter l’échec des procédures de recrutement d’un nouveau Directeur Général des Services. Les élus ont donc décidé de suivre la proposition du président qui met en avant une double direction : administrative, avec Karine Rey à sa tête et une direction technique avec… une personne qui sera nommée dès que le poste sera officiellement créé et validé par les instances administratives. Le tout sans que la masse salariale soit affectée.