élection présidentielle 2017 - 2ème tour - canton - le-thillot.com : archives 2017

Aller au contenu

Menu principal :

Articles > 2017 > Mai
ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE

Le canton place le FN en tête !
Au niveau cantonal, St Maurice, Ramonchamp, Ferdrupt et Rupt ont placé la candidate du FN en tête, se démarquant ainsi fortement du suffrage national. Le vote des autres communes ayant privilégié Macron n’est pas suffisant pour inverser la tendance : Emmanuel Macron ne recueille au total que 49.16% des voix, soit quelques 17% de moins qu’au niveau national ! Le candidat d’En Marche réalise son meilleur score au Ménil avec 53.92%. On remarquera également que le nombre des abstentionnistes, ajouté à ceux qui ont voté blanc ou nul atteint dans le canton plus de 32%, la palme revenant au chef-lieu avec plus de 37% ! On pourra une nouvelle fois se poser la question de savoir comment interpréter ce chiffre et peut être et surtout comment le prendre en considération…
Brèves…

Dans le nombre des bulletins nuls, le dépouillement a notamment trouvé un bulletin « Charles de Gaulle », un autre « Macron : marionnette de Flamby » ou encore, un distrait qui a mis sa carte électorale dans l’enveloppe à la place de son bulletin.

Au cours du premier tour, il a été constaté qu’un habitant avait voté à la fois au Thillot et à Fresse. Explication : cet ancien Thillotin, demeurant aujourd’hui à Fresse, n’avait pas signalé son changement d’adresse et restait donc inscrit au Thillot. A l’occasion du 2ème tour, cette situation ayant été remarquée, la personne a donc fort justement été refoulée des urnes thillotines.

Tant au premier tour qu’au second, un juge du tribunal de grande instance d’Epinal, mandaté par le Conseil Constitutionnel est venu vérifier que tout se passait bien dans les bureaux de vote de la commune.

Pour les prochaines législatives, les listes électorales seront revues totalement, permettant notamment l’inscription des derniers jeunes habilités à rejoindre le corps électoral.
 
Pourquoi tant de FHaine ?
 
Hier, au moment du dépouillement à la mairie du Thillot, une personne parlait de moi : « Il est de gauche ! ». S’agissait-il d’une insulte, d’un jugement… Je ne le sais pas. Avec le recul, je regrette de ne pas lui avoir posé la question. J’aurais aimé lui répondre que je ne suis ni de droite, ni de gauche, mais que je me bats pour des idées, des idéaux humanistes. Je rejette les grands groupes industriels qui « bousillent » la Terre, notre bien commun, afin de faire du profit, d’enrichir encore plus des actionnaires qui ont déjà les poches archipleines. Je rejette ces mêmes grandes multinationales qui pratiquent l’évasion et la fraude fiscale à grande échelle, privant les peuples des ressources nécessaires pour vivre décemment. Je rejette les politiques qui se servent dans les caisses de l’Etat et ceux qui acceptent les pots de vin des lobbies afin de ne pas s’opposer à des lois qui feraient du tort aux intérêts des entreprises qui les paient. Je rejette ceux qui nous font manger des produits empoisonnés aux pesticides pour que l’activité de certaines entreprises reste florissante. Je rejette les idées de haine véhiculées par la candidate du FN, idées en totale contradiction avec une valeur essentielle de la République : la Fraternité. Je rejette les propos omniprésents d’angoisse déversés par les chaines de télévision à longueur de journée. Propos qui touchent plus particulièrement les zones rurales où, par manque de sollicitation culturelle, les populations restent coincées devant cet écran à absorber ces sinistres messages plutôt que de s’enrichir en partant à la rencontre des autres, notamment au travers le militantisme associatif, aujourd’hui en manque cruel de bénévoles.  Je pourrais donc me réjouir que cette candidate ait été battue. C’est le cas, mais la satisfaction est très mesurée. Comment considérer que le futur nouveau président, soutenu par les banques et de grands groupes industriels puisse s’attaquer efficacement à ceux qui l’ont fabriqué, permettant son élection à la tête du pays ? Je suis malheureux. L’avenir dira si c’était à tort ou à raison… Malheureux, mais surtout pas résigné !
Retourner au contenu | Retourner au menu