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PRINTEMPS DES POETES

Léo Greco : un hymne à la Vie
 
Léo Greco : un nom qui sonne comme une évidence pour un poète. Issu d’une fusion fortuite (?) de deux références artistiques et poétiques que sont Léo Ferré et Juliette Greco, Léo Greco assume cet «héritage» avec talent. Dans une ambiance quasi-familiale à l’étage de la médiathèque, le poète chanteur a déclamé des textes d’où perlaient l’émotion, les émotions. Et ce ne sont pas les petits problèmes techniques ou les quelques notes dissonantes qui sont venues troubler ce spectacle où les thèmes éternels ont été abordés avec ferveur. Du temps qui passe au droit à la différence, de la violence insupportable faite aux hommes par leurs congénères à la solitude, de la question d’une existence divine à l’oubli, de la nostalgie à l’éternité, de la liberté à l’hommage aux chers disparus, de la folie à l’espoir, Léo Greco a enchainé textes et chansons, n’hésitant pas à faire appel à Ferré ou Aragon pour faire passer son message poétique. Un message nécessairement humaniste : «Est-ce ainsi que les hommes vivent ? », souvent en colère : «J’ai renié ton nom : fraternité ! », mais plus encore résolument optimiste : «N’oubliez jamais de vivre». Connaissant parfaitement le poids et le pouvoir des mots « Qui, comme les armes, peuvent tuer ! », le poète les a mis au service de l’émotion et de la Vie.
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