Rupt sur Moselle Printemps de la Chanson 2017 - le-thillot.com : archives 2017

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Rupt sur Moselle

Printemps de la chanson : une soirée chaude et conviviale, comme d’habitude !

Proposée par la MLC chère à la présidente Marie-José Vernier, la quinzième édition du Printemps de la chanson a fait la part belle à Léonard Cohen pour un hommage au chanteur-poète disparu le 7 novembre dernier.
 
Ce ne sont pas moins de dix artistes qui étaient sur scène ce dernier samedi pour animer l’édition 2017 du printemps de la chanson. En présidente engagée, Marie-José était à l’accueil du public, n’hésitant pas à aborder la délicate question du « mille club », local où la MLC se sent parfaitement bien depuis des années. « Ce soir, ce sera probablement l’avant dernière édition du printemps de la chanson avant le changement décidé par la commune qui a programmé la démolition de ce bâtiment et nous reloger dans un autre local qui sera aménagé à l’ancien écomarché » confiait-elle « On verra bien, mais j’ai quelques inquiétudes… ».

 
Le temps pour le public de s’installer et François Fetet,  en maître de cérémonie parfait, a donné le  « la» d’une soirée riche. Voulue sans sonorisation afin de nouer un meilleur contact avec le public, et autour d’un (faux) feu de camp pour instaurer une ambiance à la fois chaude et conviviale, cette soirée a permis de rendre un hommage appuyé à Léonard Cohen via son double francophone Graeme Allwright.  Trente-trois titres se sont ainsi enchainés jusque tard dans la soirée, permettant à chaque artiste d’exprimer ses talents, que ce soit en individuel, en duo ou en formation à dix. Un répertoire riche et varié aux connotations quelques fois hispaniques avec  Enzo le chilien et son compère José qui ont emporté l’adhésion totale du public, notamment avec leur « Malembe ». Les frontières géographiques sont donc ainsi effacées pour voyager tantôt en Espagne, en  Amérique du sud ou au Québec avec quelques airs traditionnels. Le choix des titres s’est également fait – comme d’habitude – autour de reprises de textes forts de Cohen-Allwright, Brel, Jamait, Le Forestier, Lavilliers, Brassens, Ferré ou encore Pablo Neruda laissant perler des émotions vraies, un humaniste fort et un indispensable militantisme.
Cliquez sur les photos pour les agrandir.
On notera le superbe hommage aux mères rendu par la voix cristalline et envoutante de Véronique avec sa superbe interprétation d’une pièce d’Anne Sylvestre « Une sorcière comme les autres ». Au bout de la soirée, le public ne s’est pas fait prier pour accompagner les artistes pour « Le lion est mort ce soir » en guise d’au revoir et à l’année prochaine.
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