Syndicat d'épuration : compte rendu de la réunion du 15 juin 2017 - le-thillot.com : archives 2017

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SYNDICAT D’ÉPURATION

Traitement des boues : quand économie rime avec écologie.

Pour contrer la fin de non-recevoir de Suez environnement, des pistes seront mises à l’étude afin de valoriser les boues de la nouvelle station.
Egalement au menu des édiles, lors de cette réunion du 15 juin, des modifications budgétaires concernant la construction de la nouvelle station. Des modifications qui ont été votées à l’unanimité afin de permettre la clôture rapide du dossier et pouvoir ainsi bénéficier de subventions de l’Agence de l’Eau.
Il était encore question du parcours emprunté par les canalisations permettant de relier St Maurice à la nouvelle station. Des économies substantielles ont été réalisées suite aux discussions liées aux premières propositions. Michel Mourot espère des réponses aux appels d’offres pour début septembre afin que les travaux débutent en octobre.
Avant de clôturer la séance, Claude Babel s’inquiétait du document de 77 pages, le manuel d’auto-surveillance, « une usine à gaz » selon son expression, qui représente néanmoins un enjeu important au niveau finances. Il s’agira donc de cocher les bonnes cases…
Avec la nouvelle station d’épuration, les boues résiduelles n’ont plus besoin d’être traitées à la chaux comme c’était le cas auparavant. Fort de ce constat, Michel Mourot a donc contacté le centre de Ménarmont, propriété de Suez Environnement, où sont acheminées ces boues, avec l’objectif de réduire le montant de la facture de traitement de ces boues pour le syndicat. Facturé actuellement à hauteur de 30.70€/tonne, et sachant qu’en 2015, le poids total des boues acheminées représentait 487 tonnes, le coût global flirte donc avec les 15 000 Euros. Coût auquel il convient d’ajouter 15.90 Euros/tonne pour le transport, assuré actuellement par la Comcom. Mais le président a constaté avec amertume, voire colère qu’il n’était pas question de réduire la facture, même si les nouvelles boues ne nécessitent plus de chaux… Michel Mourot a donc fait part de sa contrariété aux membres du syndicat et plaidé pour une solution alternative. Il a pour cela évoqué deux pistes. La première passe par une négociation avec Terragri à Anglemont, un GAEC spécialisé dans la valorisation de ce type de boues par compostage pour un tarif légèrement inférieur à celui de Suez, mais que Michel Mourot souhaite privilégier afin de couper l’herbe sous le pied du centre de Ménarmont. Autre piste, développer un projet avec la Comcom, afin de valoriser ces boues et les déchets verts déposés aux déchetteries locales par compostage. Des idées très intéressantes tant sur la plan économique qu’au niveau écologique à affiner. Jean-François Viry, chargé des finances de la Comcom a insisté sur le fait d’assurer de quelque façon que ce soit la recette liée au transport actuel des boues sous peine de mettre en danger l’équilibre financier de la Comcom.
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