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Quand la musique abolit les barrières

Le concert de Ste Cécile de l’UMT a permis de s‘affranchir des frontières temporelles, spatiales et culturelles. Une superbe respiration dans un monde qui est dangereusement tenté par le rejet et la haine.

On le sait depuis longtemps : la musique adoucit les mœurs. Ce que l’on sait moins, c’est que la musique vient à bout d’autres barrières. L’UMT, à l’occasion de son traditionnel concert de Ste Cécile l’a superbement démontré. La variété du programme proposé pour cette soirée a permis de s’affranchir du temps, de l’espace, de passer outre les barrières culturelles et d’adopter une indispensable posture d’ouverture aux autres. Première de ces barrières à disparaître a trait à la composition de l’orchestre d’harmonie. A court de musiciens dans certains pupitres, l’UMT comptait le renfort de collègues de la Ramoncenaise Musicale et de l’Harmonie Bussang-St Maurice. Un renfort de choix dont tous ceux qui se sont succédés au micro – du président Didier Jacquot aux 2 chefs du soir Marie Balland et Yann Noyé –  se sont félicités.
Musiques de films, dont  « Jade » extrait du film « The Rock » avec un superbe duo de flûtes (Marie – Lorelei) ou encore ces magnifiques interprétations des thèmes de « Games of Thrones »,  « L’aile ou la cuisse » ou « La Reine des Neiges », le langoureux adagio d’Albinoni et autres pièces  se sont succédés sur scène avec entrain, dirigés par Marie et Yann, remplaçants de luxe de Régis, toujours convalescent, qui a remis à une prochaine fois la remise de la médaille tant méritée pour ses 50 années au service de la musique.
Il a également été question de voyages au-delà des frontières avec des pièces comme la célèbre « ballade irlandaise », le « El condor Pasa » péruvien ou encore ces 2 pièces : « Spirit » contant une superbe légende indienne, véritable hymne à la Liberté face aux « envahisseurs blancs » et « Turkish Delight » aux magnifiques sonorités orientales intégrant un morceau de bravoure pour Laure et sa clarinette. Deux pièces qui ont pu faire admirer et apprécier la richesse d’autres cultures.  Un précieux militantisme sous-jacent, qui se fera plus fort avec la reprise du thème du film « La liste de Schindler », mettant en exergue le combat héroïque de l’industriel allemand qui réussit à sauver plus 1100 juifs de l’extermination, intégrant un nouveau solo de clarinette de Laure. Citons encore cette pièce de Goldmann « Elle a fait un bébé toute seule », chanson dédiée aux femmes victimes de violences conjugales, en guise de final de ce concert, qui a constitué une véritable bouffée d’oxygène. Que ça fait du bien !!!
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