2018_01_05_Inondations tempête Eléonore - le-thillot.com : archives année 2018

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TEMPÊTE ELEONORE

Après une nuit mouvementée, la décrue

La nuit dernière, les pompiers sont sortis une cinquantaine de fois sur des dégâts causés par la tempête. Détails.
« Avec la douceur des températures, le vent et la pluie, on savait que cela devait arriver, mais sans en connaître l’intensité » : François Cunat, le maire de Ramonchamp évoquait ainsi les inondations qui ont frappé de nouveau sa commune la nuit dernière. Et si la circulation a été coupée quasiment toute la nuit au centre du village, l’eau n’est monté « que » d’une cinquantaine de centimètres « En 1990, c’était un mètre » commente le premier magistrat ramoncenais. Quelques maisons ont donc été victimes des eaux. Francine Galmiche, tout en nettoyant son garage, gardait bon gré mal gré un semblant de sourire : « C’est la 4ème fois que nous sommes inondés » et de repréciser les années : « 1990, 1995, 2000 et 2017… ».
La circulation a été également délicate un bon moment sur la RN66 à hauteur de Ferdrupt ainsi que la rue de la Haute Mouline au Thillot, mais aux deux endroits, les véhicules ont pu continuer à circuler.
Avec Ramonchamp, c’est à Bussang que la tempête a causé le plus de problèmes. Coulées de boue aux Huttes et sur la RN66 à hauteur du radar vers l’étang Fernand Aiguier, et puis cette évacuation des résidents de l’hôpital local, dont les responsables, alertés par la montée des eaux ont décidé de remonter les 27 résidents du rez-de-chaussée au réfectoire du premier étage. Les pompiers sont également intervenus au camping de Champé pour pomper l’eau qui s’était introduite dans les locaux techniques
A St Maurice, une coulée de boue sur la route des Charbonniers en montant vers le Rouge Gazon a également mobilisé les pompiers.
Du côté du Thillot, la situation a été nettement plus calme. Michel Mourot déplore quelques arbres et tuiles arrachés, et le maire se félicite des modifications faites par l’entreprise à la nouvelle station d’épuration afin que la maison voisine ne soit plus impactée par des situations météorologiques très pluvieuses.
Sur la cinquantaine d’interventions menées par une équipe d’une vingtaine de sapeurs-pompiers, nombre ont consisté en épuisement de sous-sol ou bâchage de toiture.
Avec les nombreuses précipitations liées au passage de la tempête Eléonore, de nombreuses interventions des pompiers ont été liées aux dégâts occasionnés par les fortes bourrasques de vent. Depuis, les pluies importantes, associées aux températures douces ont eu raison de la couche de neige dont la fonte s’est ajoutée aux précipitations. Le niveau des cours d’eau a donc augmenté de façon très rapide. A Fresse, le niveau de la Moselle était d’environ 0.70m jusqu’au 3 janvier à 5 heures du matin. Il est brusquement monté dans un premier temps pour atteindre 1.82m à 11h. Les fortes pluies ont fait passer le niveau à 3.09m vers minuit dans la nuit du 4 au 5 janvier, moins qu’en février 1990 où un niveau de 3.44m avait été enregistré, avant d’amorcer la décrue. Pour illustrer cette montée des eaux de la Moselle à cet endroit, le débit est ainsi passé d’une vingtaine de mètres cubes à la seconde juste avant la tempête à 124m3/s au moment du pic de niveau !
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