2018_10_05 Fresse : visite du Préfet - le-thillot.com : archives année 2018

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FRESSE SUR MOSELLE

Le Préfet en visite

Le représentant de l’Etat était hier en visite dans la commune. Au menu, trois thématiques : économie, lutte contre les dérèglements climatiques et alimentation petite enfance.
A l’instar du célèbre sous-préfet de Daudet, le Préfet des Vosges était hier aux champs. Une visite qui n’avait cependant pas grand-chose de bucolique. A l’invitation de Dominique Peduzzi, tout à la fois premier magistrat de la commune et président de la Comcom, Pierre Ory a visité plusieurs sites, accompagné de maires du secteur et membres de la Comcom, histoire d’évoquer un certain nombre de problématiques et d’attirer l’attention du représentant de l’Etat sur des enjeux d’importance.
Poirot H&P : après l’incendie et avant la passation de témoin
La tournée a donc débuté à la menuiserie Poirot,  victime en novembre dernier d’un incendie dévastateur (voir ici : http://le-thillot.com/Archives/2017_11_09-fresse---incendie-chez-p-et-h-poirot.html. Créée en 1986, l’entreprise spécialisée dans la charpente et les maisons à ossature bois fournit du travail à une vingtaine de personnes « Quand on n’a pas de problème de recrutement ! » commentait Philippe Poirot devant le préfet. Le sinistre a finalement bien été géré et les plaies sont désormais bien refermées. L’entreprise regarde vers l’avenir et va investir. Il est d’abord question d’une nouvelle chaufferie qui utilisera les copeaux produits sur place et d’un nouvel atelier dans lequel sera installée une nouvelle machine afin de faire face à un carnet de commandes bien rempli. Autre changement d’importance au sein de l’entreprise : la passation de pouvoir entre Philippe et Julien qui devrait intervenir dans les 2 ans et qui permettra d’entamer la 3ème génération de la famille Poirot à la tête de l’entreprise après Adrien et les deux frères Philippe et Henri. Une démarche pas forcément facile comme l’a confié le futur « boss », notamment au niveau des démarches administratives et de la fiscalité.
Prévention des risques de crues
Le sujet suivant a permis au Préfet,  ardent adepte de St Pierre, de se laisser aller quelque peu à contempler les eaux claires et poissonneuses de la Moselle. Mais travail oblige, il a attentivement écouté les explications de Dominique Peduzzi, Claude Babel et Jonathan Pillier concernant les actions en cours et à venir pour prévenir les problèmes liés aux pluies importantes et crues allant avec elles. « L’exceptionnel devient la règle ! » commentait-il avant d’ajouter « Il ne s’agit pas de mettre la poussière sous le tapis ! ». Le principe est donc de gérer en amont des problèmes tout ce qui peut l’être, que ce soit du préventif comme ce bac de rétention en cours d’aménagement place de l’Eau Vive permettant de limiter les effets dévastateurs d’eaux pluviales abondantes, ou des travaux curatifs à effectuer : « Aujourd’hui, remettre du ciment pour sceller une ou deux pierres coûterait 250€ alors que dans 10 ans, refaire un pont comme celui de la Favée pourrait coûter un demi-million d’Euros » argumentait Dominique Peduzzi. Il a encore été question de la captation des bois flottants en période de crues ou de redonner toute sa place au lit de la Moselle, afin de limiter les risques d’attaques des murs en bord de RN66.
Cantine : privilégier les circuits courts et le bio
La dernière étape du périple préfectoral passait par la cantine où les enfants avaient déjà bien attaqué leur repas. Le temps de saluer tout le monde et chacun prenait place à table pour le déjeuner. Dominique Peduzzi ne manquait pas d’évoquer la préférence donnée aux circuits courts et aux produits bio. Enjeu de santé publique en premier lieu, avec la certitude de mettre dans les assiettes des enfants des produits sains. Enjeu environnemental ensuite avec la réduction des transports entre producteurs et consommateurs. Enjeu économique enfin pour donner le coup de pouce nécessaire aux producteurs locaux ayant pris la décision militante de se passer d’engrais chimiques dont certains sont particulièrement néfastes pour la santé.
Ce moment de repas et d’échange a cependant dû être quelque peu écourté, l’invité du jour de la commune ayant à diriger une commission sécheresse en début d’après-midi. Une réunion au cours de laquelle le préfet annonçait qu’il prorogerait l’arrêté sécheresse, sans toutefois le durcir : « Il y a un gros déficit en eaux de surface, mais pas de tension sur les nappes phréatiques qui avaient fait le plein en début d’année » justifiait-il.
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