2018_11_29 Libération Le Thillot - le-thillot.com : archives année 2018

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LIBERATION

Il y a 74 ans…
Les cérémonies commémorant le 74ème anniversaire de la Libération de la commune ont débuté par un office religieux animé par l’UMT, Ste Cécile oblige, et accompagnée à l’orgue par Paul Broggi. Une cérémonie que le père Wilck a souhaité placer sous le signe de la réconciliation et la paix, s’interrogeant en profondeur durant son sermon sur la conscience que peuvent avoir des soldats à obéir aux ordres et faire feu sur leurs semblables au moment d’appuyer sur la détente… Orientant ses paroles sur la recherche de la vérité, il se souvenait de ses origines polonaises, du temps du rideau de fer, « De l’URSS et son journal la « Pravda » - la Vérité – où il n’y avait que des mensonges ! ». Ancien musicien lui-même, il ne manquait pas de conclure son homélie avec un clin d’œil à l’UMT.
La cérémonie se poursuivait sur le parvis de l’église, devant le Monument aux Morts, qui voyait les enfants des écoles entonner « Le Chant des Partisans » sous la direction de Marie-Noëlle Gigant. Francis Panot rappelait au micro les heures sombres qui ont vu la destruction de 45 habitations sous les 40 000 obus lâchés sur la commune, les noms de Jean-Paul  Sac et « Prosper » de son vrai nom Dreyfus, et du devoir de mémoire dû aux victimes et libérateurs.
Le temps de rejoindre la salle Cécile Valence et Michel Mourot était le premier à s’emparer du micro. Après avoir regretté l’empêchement d’une délégation du « 1er Tir » et de la gendarmerie, le premier magistrat plaidait pour une lutte de tous les instants contre l’obscurantisme et le rejet des autres, avant d’enchainer : « De cette grande plaie est né un monde meilleur. Nous avons la lourde tâche du devoir de mémoire ».
Dans la foulée, Dominique Peduzzi  se montrait très philosophe, s’interrogeant sur « la conscience de l’inacceptable » et la nécessité du refus, notamment contre ceux qu’il a appelé « les va-t-en-guerre » et concluant sur « Le partage, plus que la jalousie ».
Protocole oblige, Christophe Naegelen concluait les allocutions en soulignant le rôle essentiel de l’Europe dans le maintien de la paix, « Une Europe à laquelle on peut faire beaucoup de reproches, mais à qui on doit la paix, un cadeau qui n’a pas de prix ».
Avant de faire sauter les bouchons, Thierry Hoffman se voyait remettre par Michel Mourot et Jean-Claude Laurent l’insigne de porte-drapeau de l’UNC-AFN pour ses 5 années de service au sein de l’association patriotique, auxquelles il faut ajouter la vingtaine d’années dans les mêmes fonctions chez les sapeurs-pompiers.
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