LE THILLOT
Gilets Jaunes et commerce local 1
Depuis le 17 novembre, date du début
du mouvement des Gilets Jaunes, on a entendu tout et son contraire
concernant l’impact de ce conflit sur le commerce local. Rencontre
avec des commerçants qui ont accepté de communiquer sur le sujet.
Certains ne l’ont pas souhaité. C’est leur droit le plus strict.
Aujourd’hui : Stéphane Petitgenet, de la Panetière des
Arcades.
« Ce mouvement a toute ma sympathie » confie d’emblée Stéphane Petitgenet « Même si je le trouve un peu brouillon, il n’est pas là par hasard ! Je conçois facilement qu’il ne doit pas être facile de vivre avec 800 Euros de retraite ou 1200 Euros de salaire. J’ai une salariée qui fait partie des Gilets Jaunes. Je trouve ça normal ». Le boss de la boulangerie poursuit « Ce serait bien que le gouvernement arrête de se moquer du peuple pour que ça s’apaise. Nous avons besoin les uns des autres et il ne faut pas monter les gens les uns contre les autres ! ».
Concernant son entreprise, Stéphane Petitgenet constate : « Lors du premier jour de ce conflit, le 17 novembre, j’ai enregistré une baisse importante de mon activité, de l’ordre de 40 à 50%. Par contre, j’ai constaté que la clientèle a décalé ses achats sur les jours suivants et, globalement, le mois de décembre a été bon ». Membre du bureau de l’UCAT, le chef d’entreprise commente : « L’UCAT a été saisie d’une demande d’intervention afin que cesse immédiatement ce mouvement dans la commune. Après en avoir discuté, la conclusion était limpide : l’UCAT n’a pas à prendre parti et se doit donc de rester neutre » avant de conclure « Que les quelques plaintifs aillent faire un tour dans certaines villes où le mouvement est nettement plus dur ! ».
A suivre
Note : si des commerçants souhaitent intervenir dans cette série de témoignages, qu’ils prennent contact. Je n’hésiterai pas à aller à leur rencontre.
