SI EPURATION
François Royer, Mr « Poil à
gratter » du syndicat
Le débat d’orientations budgétaires a été marqué par une nouvelle fronde l’élu bussenet qui demande
de définir avec précision le périmètre de compétence du
syndicat.
Entrant dans le détail des travaux
prévu pour cette année, Michel Mourot précisait qu’un diagnostic
par caméra serait effectué sur le réseau en provenance du Ménil
où des entrées parasites d’eau ont été identifiées. Cette
exploration intégrera une petite partie (environ 300 mètres) du
réseau situé sur la commune du Ménil. Il n’en fallait pas plus
pour faire réagir François Royer qui questionnait
judicieusement : « Où s’arrête la compétence du syndicat.
On ne peut quand même demander qu’il prenne en charge tout de
réseau du Ménil ! Il serait intéressant de définir où
s’arrête le réseau de transfert relevant de la compétence du
syndicat ». Une remarque qui ne manquait de faire réagir dans
la salle, notamment Jean-François Viry, le maire du Ménil qui
argumentait « Le syndicat va bien financer la station de
Bussang ! ». Sans se désarmer, l’élu bussenet
insistait : « D’accord pour le diagnostic, mais pas pour
les travaux à suivre » avant d’ajouter « Si la
question dérange, sachez que je continuerai quand même à la
poser ! ». C’était Claude Babel qui prenait le relais
« Il faut définir un périmètre de compétence pour le
syndicat » avant la conclusion du président du syndicat « Nous
aurons à nous prononcer prochainement sur une modifications des
statuts qui définira précisément les droits et devoirs de chaque
partie ».
Ligne budgétaire : trois offres
ont été reçues concernant une ligne budgétaire de 1 million
d’Euros permettant de payer les factures du réseau de transfert de
St Maurice à la station d’épuration en attendant l’arrivée des
subventions. C’est l’offre du Crédit Mutuel qui a été
unanimement retenue. Au moment du vote, Michel Mourot et Adrien
Andréoli, tous deux administrateurs du Crédit Mutuel, sont sortis
de la salle des délibérations.
Station de Bussang : la station de
Bussang fait actuellement l’objet d’un diagnostic en profondeur
par la même entreprise que celle qui était intervenue il y a une
dizaine d’années et qui avait déjà conclu à « Station en
fin de vie ». Même si elle donne encore satisfaction quant aux
eaux rejetées dans la Moselle, « Après avoir frôlé la
catastrophe en août ! » confessait Michel Mourot, la
structure est en état d’usure très avancée. L’étude porte
donc également sur l’état des bétons et des ferrailles. Pour le
président, il ne fait aucun doute que la station devra être
détruite et une nouvelle devra voir le jour. Problème : ce
dossier a déjà fait l’objet d’une demande de subvention auprès
de l’Agence de l’Eau qui l’a rejeté en argumentant que les
eaux rejetées étaient conformes. Le dossier sera à nouveau envoyé
accompagné des conclusions à venir des investigations en cours…
Travaux : les travaux du réseau
de transit se poursuivent. Michel Mourot signalait que l’entreprise
avait été confrontée à une roche particulièrement dure à la
Champagne et a dû utiliser un explosif chimique (de type P2 pour les
connaisseurs) permettant de désagréger la roche sans vibration.
SIBSIS
La loi, c’est la loi …
Les années se
suivent et se ressemblent. Les conseillers syndicaux des bâtiments
des centres d’incendie et de secours de St Maurice et le Thillot se
sont réunis durant une vingtaine de minutes sous la présidence de
Daniel Valdenaire, histoire de satisfaire à la loi qui veut un débat
d’orientation budgétaire soit organisé concernant ce syndicat qui
n’a plus qu’à gérer les annuités de remboursement des emprunts
faits pour la rénovation des casernes. Pas vraiment de quoi
alimenter un débat durant des heures…