2019_04_28 Forum des Métiers - le-thillot.com : l'actualité gratuite du Thillot et Environs - Archives 2019

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Forum des Métiers : une mine d’informations

Le collège Jules Ferry proposait ce dernier vendredi après-midi une rencontre avec les entreprises du secteur dont beaucoup sont en déficit de main d’œuvre. Une aubaine pour faire des choix de formation à fort potentiel de débouchés professionnels.
    

A l’heure où beaucoup commencent à faire des choix d’orientation professionnelle, le forum des métiers proposé en fin de semaine passée aux collégiens a constitué une véritable mine d’informations.  Sous la houlette de Manon et Caroline, deux « service civique » de l’établissement, l’opus 2019 a ainsi rassemblé de nombreux stands dont les choix ont été fortement orientés par l’enquête préalable effectuée par les deux jeunes femmes. « Trois choix sont fortement ressortis de cette enquête » détaillent-elles « Les métiers de la justice, de la santé et du BTP ».
Si ces centres d’intérêts étaient donc bien présents lors de ce forum, bien d’autres partenaires exposaient, rencontraient, expliquaient, démontraient… bref cherchaient à convaincre. Aux côtés de deux avocates n’ayant pas hésité à revêtir la longue robe noire à larges manches, de Stéphanie Sonzogni et ses collègues pour les métiers de la santé et des représentants du groupe Livio pour le BTP, de nombreux autres points de rencontres allant de  Natacha Mougel, la directrice de « L’Ile aux Enfants » pour évoquer les métiers de la petite enfance aux stands du Lycée Hôtelier de Gérardmer pour les métiers de bouche en passant ou celui du lycée Malraux pour l’ameublement ou encore le stand de l’armée où officiait
Jean-Louis Grünenwald qui avait délaissé sa casquette de trésorier de l’UMT pour revêtir l’uniforme, non loin de la table où étaient installé le major Hirn, et tant d’autres, la diversité était au rendez-vous.
Et si les informations étaient nombreuses, en relation avec l’objectif clairement défini de cette animation, le côté ludique n’avait pas été ignoré, comme le stand du CFA papier où il y avait la possibilité de fabriquer du papier et de découvrir les papiers intelligents capables de mémoriser de nombreuses informations via des circuits électroniques intégrés ultrafins. Il était également possible pour les collégiens de rencontrer d’anciens élèves de l’établissement exerçant aujourd’hui des responsabilités au sein de grandes entreprises.
Enfin, « Lolo le caricaturiste » s’est fait un plaisir de croquer tous ceux et toutes celles qui se sont installé(e) sur sa chaise.
20 postes à pourvoir au sein du groupe Livio
Un après-midi nécessairement très riche au cours duquel se sont posées quelques questions de fond, notamment sur les difficultés de recrutement constatées par Christophe Naegelen lors de ses visites hebdomadaires dans les entreprises. « Elles sont quasiment toutes en déficit de main d’œuvre » témoignait le député « Une situation qui pose question, notamment au niveau des formations et de la mise en relation entre les entreprises et les acteurs de la formation ». Thierry Jany, le principal de l’établissement thillotin évoquait sa longue expérience pour constater « Il faut du temps pour mettre en place un cursus diplômant et donc permettant aux élèves d’être crédibles sur le marché de l’emploi ». Christophe Naegelen évoquait encore un obstacle important à la mise en place de formations adaptées : « Les chambres consulaires, qui ont un rôle actif dans la mise en œuvre de formations adaptées, ne disposent plus que de moyens financiers très réduits après que l’Etat leur ai vidé les poches ! ».
Et s’il fallait un seul exemple de ce problème d’emploi dans le secteur, il suffisait de se tourner vers la délégation envoyée sur place par le groupe Livio, une délégation forte de quatre personnes, à la hauteur des besoins de l’entreprise. « Actuellement, c’est une vingtaine d’emplois qui ne sont pas pourvus » détaillait Charline Branjonneau, la DRH du groupe « Cela concerne aussi bien la partie BTP que la mécanique poids lourds et engins de chantier. Nous avons mis en place, en relation avec Pôle Emploi, une expérience permettant à une dizaine de personnes de suivre une formation qualifiante en interne. Au terme de ce cursus, ils auront de bonnes bases et nous pourrons évaluer cette formation directement sur le terrain ». Une expérience forcément intéressante en réponse au déficit de main d’œuvre qui trouve pour beaucoup sa source dans une image dégradée et passée des métiers de la branche. « Nous avons un gros travail de communication pour faire évoluer les esprits à propos de nos métiers dont la pénibilité a considérablement été réduite par la technologie et qui peut parfaitement se féminiser » témoignait Sandra, manager de projet chez Peduzzi. Des affirmations que corroboraient Jean-Baptiste et Christian, responsables du pôle mécanique du groupe « Aujourd’hui, les outils sont tels qu’on pourrait fort bien faire de la mécanique poids lourds en blouse blanche ! »
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