2019_05_19 Nuit de la Mine - le-thillot.com : l'actualité gratuite du Thillot et Environs - Archives 2019

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LE THILLOT

8ème Nuit de la Mine : toujours aussi spectaculaire et festive !
A contrario du célèbre triptyque cinématographique « Retour vers le futur », c’est bien à un retour vers le passé qu’était convié le public à l’occasion de l’édition 2019 de la Nuit de la Mine. Une édition qui, comme les précédentes, avait pour cadre plus global « La nuit européenne des musées ».
Une balade dans le temps qui a donc permis aux spectateurs estimés aux environs de 500 de se plonger au cœur de l’ambiance qui régnait sur place au XVIème siècle, lorsque les mines étaient exploitées pour le compte du Duc de Lorraine, mais en plus spectaculaire et festive ! « Une partie intégrante de notre patrimoine historique, culturel et industriel » s’accordaient à reconnaître Christophe Naegelen et Michel Mourot au moment de l’inauguration. Cette animation proposée par le musée des Hautes Mynes et l’association « Myne et Rail » a permis d’approcher des savoir-faire aujourd’hui disparus comme la taille du bois proposés par les Hattatos pour fabriquer poutres, essis et autres tuyaux destinés au système de pompage de l’eau dans les galeries. Le public a d’ailleurs pu s’exercer au dur labeur de tireur d’eau en usant de l’huile de coude pour tirer de l’eau avec la pompe à bras reconstituée l’an dernier par les maîtres-ouvriers des Hattatos.
Se moquant bien de la température qui fraîchissait à la nuit tombée, Robert Greset n’en finissait pas de cogner son marteau sur le métal rouge sorti de sa forge pour en faire des pointerolles et autres outils indispensables aux mineurs.
Insensible également à la baisse du thermomètre, Fred Durand, bien au chaud à proximité du feu où le bronze était en train de fondre, s’est une nouvelle fois livré à son spectaculaire exercice favori : la fonte de bronze pour en faire des sculptures.
Dans leur cabane, les couturières de Bussang démontraient elles aussi leur habilité mettant à disposition des costumes d’époque qu’elles avaient confectionnés et que chacun était ensuite invité à porter.  
Nouveauté : la visite des "Forestaux"
Et en cas de problème de santé, les mineurs du XVIème siècle en appelait aux vertus des plantes médicinales que Thierry, Sandra et Clovis de « Saperli’Cuillette » se sont fait une joie de faire découvrir aux spectateurs intéressés.
Le théâtre était bien évidemment très présent avec la troupe de RECRE chère à Vincent Decombis qui a signé de nouveaux textes mis en scène par le groupe qui a cependant consenti une « infidélité » à son auteur favori en interprétant une saynète écrite par Sébastien George.
Et pour ceux qui avaient envie de bouger pour se réchauffer, les musiciens de la Gibernotte n’ont pas lésiné sur les moyens, enchainant les pièces avec enthousiasme et en différents lieux.
Nouveauté de l’édition, la présence de « Forestaux », ces premiers habitants de la montagne vosgienne, à cheval et accompagnés de leurs chiens, adeptes des caresses que beaucoup ont leur ont prodiguées à foison.
Des jeux, puisés dans la tradition populaire, étaient également au menu des petits et des grands qui s’en sont donné à cœur joie.
Et puis, bien sûr, l’incontournable visite de la galerie St Charles, sous forme de déambulation commentée, éclairée à la lueur des bougies et animée par Christophe Toussaint installé dans « la salle de la poutre » avec son épinette. Tout simplement magique !
Enfin, pour être complet, les tenanciers de l’auberge des Mineurs n’ont pas été avares pour garnir les assiettes de patates, chic, saucisse et tarte aux pommes de ceux qui avaient réservé leur repas, qui ont ensuite pris leur temps pour le déguster sous le chapiteau dans une ambiance particulièrement conviviale. Il était également question des succulente tartines au munster fermier fondu avec vin blanc proposées par Bruno. Miam !
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