2019_06_05 Ramonchamp Claude Lacour-Gix - le-thillot.com : l'actualité gratuite du Thillot et Environs - Archives 2019

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RAMONCHAMP

Claude Lacour-Gix exposera les 20 et 21 juillet

Passion passée par la case théraphie, la peinture a pris une place importante dans la vie de la fille du regretté René Lacour. Rencontre.
« A cette époque, dans les années 1970-1972, j’étais à la fac à Nancy et je cumulais mes études avec des cours aux Beaux-Arts et mon activité de danseuse au ballet théâtre de Nancy » raconte Claude Lacour-Gix « Mais c’était trop, et j’ai dû renoncer à mes cours aux Beaux-Arts, un peu la mort dans l’âme, car je me voyais bien dessinatrice de mode ou de pub ».
Claude, fille du regretté René Lacour, n’en abandonne pas totalement l’activité, poursuivant avec  quelques huiles posées sur la toile à ses moments perdus.
« En 2007, j’ai connu de gros problèmes de santé qui se sont soldés par une hémiplégie » reprend Claude « La reprise de cette passion a été très profitable pour moi en termes de thérapie, en plus du plaisir de renouer avec cette activité ».
Son inscription aux « Artistes Lorrains » de Nancy « Une structure qui rassemble plus de 1000 adhérents sur le Grand Est » précise-t-elle, lui permet de se relancer et de faire de superbes rencontres.
« Je me souviens que mon premier tableau était la représentation d’un arbre » confie l’artiste peintre « Pas n’importe lequel. C’était celui d’une image qui m’était restée en me réveillant après quatre mois de coma. C’était l’arbre de cet exercice que nous avait demandé de faire Mme Menetrier, professeur de dessin, alors que j’étais au collège du Thillot ».
Depuis, Claude a multiplié les tableaux et les thèmes, avec une forte prédilection pour le fantastique. Elle attache une belle importance aux couleurs, très chatoyantes, et aux formes « Quelques fois bien trash, mon monde n’est pas toujours superbe… » avoue-t-elle en se marrant,  et délaisse de temps à autre la toile pour le yupo, ce support originaire du Japon particulièrement adapté à l’aquarelle.
Privée de la vue jusqu’à l’âge de huit ans, Claude est bien évidemment très sensible à la voix, notamment à celle d’une amie qu’elle a croqué sur une toile qu’elle a appelé « La Dame Blanche ». L’œil revient régulièrement dans ses représentations…
Ses œuvres, elle les propose de temps à autre à des expositions. « Dans le cadre de l’académie Léon Tonnelier, un groupe super sympa auquel j’ai adhéré,  qui nous demande d’exposer au moins une fois par an » détaille-t-elle.
Sollicitée par Claudine Fréchin, Claude - qui revient volontiers dans la maison familiale, « En été et avec beaucoup de plaisir » avoue-t-elle « Même si au début, la charge émotionnelle était trop forte et me rendait malade » - sera présente à l’exposition programmée les 20  et 21 juillet à la salle des fêtes. « Je choisirai quelques toiles dans ma collection » confie-telle « J’en prendrai en fonction de la place disponible »
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