FRESSE SUR MOSELLE
Ferme de Noiregoutte : une bougie
qui a fait long feu
Les visites de la ferme fressiotte ont
pour origine une anecdote lumineuse que Céline raconte à ses visiteurs en
souriant.
« N’ayant pas d’électricité,
la traite des chèvres se faisait à la lampe frontale »
raconte Céline Marynciow « Un jour, j’ai oublié de
recharger les batteries de ces lampes. A la hâte, j’ai proposé un
éclairage aux bougies que nous avons pris soin de placer dans des
bocaux en verre afin de ne pas mettre le feu au bâtiment rempli de
foin. Nous avons beaucoup aimé l’ambiance créée par cet
éclairage. Les chèvres également d’ailleurs. C’est à partir
de là que nous avons eu l’idée de proposer des visites à la
ferme à la lueur des bougies qui se sont ensuite étendues en
journées ». La situation compliquée de départ s’est ainsi
transformée en opportunité très appréciée. « Ces visites
sont pour nous le moyen de faire découvrir notre histoire, notre
ferme et nos produits » poursuit l’agricultrice « Cela
permet en outre un échange très riche ».
Ce jeudi, un groupe avait pris rendez-vous pour une nouvelle édition de cette découverte de la ferme. Le temps pour Céline d’expliquer l’origine de « Noiregoutte », liée aux anciennes mines de cuivre dont le lavage du minerai extrait des galeries rendait les eaux du ruisseau – la goutte en langage local –noires et la visite pouvait débuter, force commentaires à la clé.
Un peu comme un fil rouge, Céline racontait la solidarité dont ont fait preuve de nombreux autochtones. De la mise à disposition de terrains aujourd’hui sources de rentrées de foin au don d’un turbo permettant l’acheminement du foin dans le hangar, la famille d’agriculteurs a pu bénéficier des faveurs d’une population ouverte tant dans l’esprit que dans les actes.
Ce jeudi, un groupe avait pris rendez-vous pour une nouvelle édition de cette découverte de la ferme. Le temps pour Céline d’expliquer l’origine de « Noiregoutte », liée aux anciennes mines de cuivre dont le lavage du minerai extrait des galeries rendait les eaux du ruisseau – la goutte en langage local –noires et la visite pouvait débuter, force commentaires à la clé.
Un peu comme un fil rouge, Céline racontait la solidarité dont ont fait preuve de nombreux autochtones. De la mise à disposition de terrains aujourd’hui sources de rentrées de foin au don d’un turbo permettant l’acheminement du foin dans le hangar, la famille d’agriculteurs a pu bénéficier des faveurs d’une population ouverte tant dans l’esprit que dans les actes.
Autre constante :
le respect, à tous les niveaux. « Nous ne pratiquons pas le
désaisonnement, c’est-à-dire faire reproduire une chèvre en
dehors de la saison sexuelle normale. Nous respectons le cycle
naturel. Pas question non plus de leur donner des compléments
alimentaires » détaillait-t-elle « Même si cela
surprend les personnes des services vétérinaires, pas question non
plus de couper le lait pour faire le fromage, même si la loi le
permet. Nous ne sommes pas dans la recherche de quantité, mais dans
la qualité ».
L’exploitation s’est de plus orientée vers la chèvre Lorraine, « Une espèce qui a bien failli disparaitre » précisait Céline « A un moment, on ne comptabilisait plus qu’un seul bouc en Belgique ». Aujourd’hui, la chèvre Lorraine a repris du poil de la bête, avec un cheptel estimé à 3500 bêtes, grâce au militantisme de certains dont font partie Céline et Yvan.
La visite ne pouvait bien évidemment pas se terminer sans une dégustation de tartines qu’Emma s’est fait un plaisir d’acheminer sur la table où avaient pris place les visiteurs du jour. Belle tranche pain, garnie de généreuses parts de fromage de chèvre frais, le tout orné de raisins de Corinthe et de cerneaux de noix avec, en option, une touche de miel produit non loin de là par Philippe Mockels. De quoi convaincre certains de passer par la boutique avant de regagner leurs pénates…
Les visites sont faites tous les mercredis et jeudis à partir de 10h30 jusque fin août. Réservations au 06 18 38 26 87.
L’exploitation s’est de plus orientée vers la chèvre Lorraine, « Une espèce qui a bien failli disparaitre » précisait Céline « A un moment, on ne comptabilisait plus qu’un seul bouc en Belgique ». Aujourd’hui, la chèvre Lorraine a repris du poil de la bête, avec un cheptel estimé à 3500 bêtes, grâce au militantisme de certains dont font partie Céline et Yvan.
La visite ne pouvait bien évidemment pas se terminer sans une dégustation de tartines qu’Emma s’est fait un plaisir d’acheminer sur la table où avaient pris place les visiteurs du jour. Belle tranche pain, garnie de généreuses parts de fromage de chèvre frais, le tout orné de raisins de Corinthe et de cerneaux de noix avec, en option, une touche de miel produit non loin de là par Philippe Mockels. De quoi convaincre certains de passer par la boutique avant de regagner leurs pénates…
Les visites sont faites tous les mercredis et jeudis à partir de 10h30 jusque fin août. Réservations au 06 18 38 26 87.