LE THILLOT
Gilets Jaunes : en mémoire de
Steve…
Nantes, nuit du 21 au 22 juin à 4h30 :
la Fête de la Musique dégénère. Un groupe de jeunes adeptes de la
techno est chargé par la police qui veut mettre fin à cette soirée
à coups de gaz lacrymogènes (37 grenades ont été tirées), de dix
grenades de désencerclement et de douze tirs de LBD… Suite à
cette charge, une intervention que beaucoup estiment « totalement
disproportionnée et injustifiée » plusieurs jeunes tombent
dans la Loire située à proximité immédiate. L’un d’eux,
Steve, disparait. Ce n’est que le 29 juillet que son corps sera
retrouvé. En à peine quelques jours, au terme d’une enquête
décriée, ne prenant notamment pas en compte certaines déclarations
de témoins, l’IGNP (Inspection Générale de la Police
Nationale)remet un rapport que s’empresse de divulguer publiquement
Edouard Philippe, accompagné de son « sinistre » de
l’intérieur Christophe Castaner : «Pas de lien entre
l’intervention de forces de police et la disparition de Steve».
Une déclaration qui ne manque pas de déclencher la colère de
beaucoup. La mort de Steve a fait l’objet de nombreuses marches
blanches dont certaines, comme à Nantes, ont été purement et
simplement interdites… Là où s’est produit le drame, le
rassemblement a tout de même eu lieu donnant lieu à des
affrontements sévères entre forces de l’ordre et manifestants,
tout comme dans d’autres villes comme à Toulouse où une
militante, pacifiste convaincue, s’est fait brutaliser plusieurs
fois par les CRS et qui semble désormais moins convaincue par les
arguments pacifistes…
D’autres ont
été plus calmes comme celle qui s’est tenue dimanche à Epinal à
laquelle participaient quelques Gilets Jaunes du Thillot. Karine en
était : « Il n’y avait que deux motards et cette marche
blanche s’est faite dans le calme » témoigne-t-elle. Des
panneaux et des ballons blancs ont été accrochés au palais de
justice et à la préfecture. « Ils ont été rapidement
enlevés. La mort de Steve semble déranger… »
constate-t-elle.
Une marche blanche qui est venue compléter un week-end chargé puisqu’une petite délégation locale était également la veille à Toul pour le rassemblement régional de l’Acte XXXVIII. « Là aussi, ça a été calme et bon enfant » précise-t-elle en expliquant qu’il n’y avait, là aussi, pas de CRS. Les manifestants ont même réussi à installer une pancarte sur laquelle était inscrit le prénom de Steve et un gilet jaune au sommet de la cathédrale St Etienne.
Pour la suite, Karine reste militante : « En ce moment, ce sont les vacances et je comprends que la mobilisation soit moindre. Cependant, avec tout ce qu’on nous fait avaler – mort de Steve bien sûr, mais aussi démantèlement du système de santé, fermeture d’écoles malgré la promesse de Macron, signature du CETA qui va permettre au Canada d’inonder le marché français de viande trafiquée, nouvelle hausse de l’électricité et tant d’autres sujets - il n’est pas possible que la mobilisation ne reparte pas à la rentrée de septembre ». A suivre…
Une marche blanche qui est venue compléter un week-end chargé puisqu’une petite délégation locale était également la veille à Toul pour le rassemblement régional de l’Acte XXXVIII. « Là aussi, ça a été calme et bon enfant » précise-t-elle en expliquant qu’il n’y avait, là aussi, pas de CRS. Les manifestants ont même réussi à installer une pancarte sur laquelle était inscrit le prénom de Steve et un gilet jaune au sommet de la cathédrale St Etienne.
Pour la suite, Karine reste militante : « En ce moment, ce sont les vacances et je comprends que la mobilisation soit moindre. Cependant, avec tout ce qu’on nous fait avaler – mort de Steve bien sûr, mais aussi démantèlement du système de santé, fermeture d’écoles malgré la promesse de Macron, signature du CETA qui va permettre au Canada d’inonder le marché français de viande trafiquée, nouvelle hausse de l’électricité et tant d’autres sujets - il n’est pas possible que la mobilisation ne reparte pas à la rentrée de septembre ». A suivre…