2019_08_28 La galère du centre-vile - le-thillot.com : l'actualité gratuite du Thillot et Environs - Archives 2019

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LE THILLOT

Centre-ville : une galère qui risque de durer…

Le centre de la commune est en proie à des flux de circulation qui génèrent des files d’attente quelques fois très longues. La sécurisation des piétons se paie au prix fort !
Après d’importants travaux ayant généré des files d’attente quelques fois très longues, chacun espérait une amélioration spectaculaire de la situation, d’autant que pendant les quelques moments durant lesquels les feux ont été clignotants, la fluidité de circulation était bonne, voire excellente. Ils ont dû déchanter … La mise en service des feux après travaux s’est accompagnée de nouvelles files d’attente importantes de véhicules. Et ce de tous les côtés. Une situation tout aussi compliquée en provenance du Ménil où la file d’attente va parfois jusqu’au LIDL, que de Fresse avec un cortège de voitures pouvant aller jusqu’à GP MotoCulture, voire plus loin et de Ramonchamp avec une attente qui atteint parfois la station Colle…
Tout cela jumelé avec des temporisations laissant peu de chance aux piétons à mobilité réduite d’atteindre l’autre côté de la chaussée avant que le signal repasse au rouge et la mise en service imminente du « monstre », ce radar nouvelle génération qui voit toutes les infractions, ou presque… sans compter cette situation quasiment ingérable d’entrée et de sortie du parking des AFN.
A l’occasion de la dernière édition des Rues en Fêtes, Vincent Remy constatait cette situation qu’il déplorait, ayant de plus un impact direct sur son activité à la boulangerie de la Place, mais n’étant certainement le seul commerce à être touché de plein fouet par ce nouvel aménagement du carrefour.
« La RN66 est de la responsabilité de l’Etat, la RD486 est gérée par le Département : je n’ai donc pas la main ! » s’exclame Michel Mourot « Le bureau d’étude nous a été imposé. Certains aménagements de départ, comme la double file qui devait démarrer à hauteur de Crédit Mutuel ont été refusés par les services de l’Etat parce que la priorité absolue était la sécurisation des piétons ». Des piétons dont l’attitude de certains est clairement montrée du doigt par le premier magistrat. « J’ai été placé devant une situation qu’il me fallait gérer. Suite au décès de Damla, j’ai reçu parents et camarades de classes en mairie qui m’ont demandé de réagir pour que cela n’arrive plus. J’ai vécu ce moment avec une intense émotion et je ne pouvais pas concevoir de ne pas répondre favorablement à cette requête ».
La commune a ainsi investi quelques 150 000 Euros, complétés par la même somme en subventions, afin de mettre en œuvre ces travaux
Pas de contrôle des poids lourds...
« Aujourd’hui le centre-ville est asphyxié par un flux dont les derniers comptages frisent les 10 000 véhicules par jour » poursuit-il « Quand je vois le nombre de poids lourds qui transitent par la commune et qu’aucun contrôle n’a été effectué depuis longtemps… En même temps, il suffit que les poids lourds aient une simple petite enveloppe à déposer dans la vallée pour ne pas être en infraction… ». Sans compter la pollution générée par ce trafic. Il y a quelques années, des mesures avaient été effectuées, mettant en évidence que le niveau de pollution était équivalente à celle du centre de Nancy. « J’ai demandé par deux fois que la rue de la Haute Mouline passe en statut départemental, afin qu’elle puisse être refaite, et servir de voie de délestage entre Ramonchamp et le Ménil. Sans succès. Et le coût de réfection de cette route serait voisin de 350 000 Euros avec des subvention voisines d’un petit 14% ».
Quant à des passages souterrains sous la RN66 et la RD486, le maire balaie l’idée en argumentant : « Coût : environ un million d’Euros, problèmes techniques avec toutes les conduites passant par là et route totalement coupée durant les travaux ».
Conséquence directe de cet engorgement récurrent, les petites rues comme celles de Chaillon ou de la Favée connaissent une fréquentation de plus en plus élevée, avec donc des risques plus importants d’accident sur des voies nettement moins larges. « S’il le faut, nous mettrons des ralentisseurs ! » anticipe Michel Mourot.
Enfin, concernant le nouveau radar, dont les débuts sont imminents suite à la pose des panneaux d’avertissement,  il n’est pas du tout tenu informé par les services de l’Etat. « La commune ne recevra bien évidemment pas le moindre Euro des amendes suite aux infractions qui seront constatées par ce radar. Je pense que cet équipement ne chagrinera aucunement les personnes qui respectent les règles ».
Il reste qu’un technicien spécialisé doit encore intervenir pour finaliser les temporisations, notamment après la pose des feux au niveau de la perception. « Mais la logique est claire : vert pour les piétons, rouge pour tous les véhicules, et inversement » conclut le maire.
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