2019_09_02 Fresse cérémonie au Peut Haut - le-thillot.com : l'actualité gratuite du Thillot et Environs - Archives 2019

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FRESSE  SUR MOSELLE

Peut Haut : au nom de la Liberté
En ce dimanche de cérémonie commémorative, avant que le site du Peut Haut soit baigné dans une douce lumière, il était plus tôt envahi par la brume, comme si Mère Nature avait choisi de camoufler la magnificence du lieu sous ce voile pudique afin de rappeler que des hommes sont morts sur place. Des maquisards qui avaient choisi de faire face à la grande faucheuse au nom de cette valeur essentielle qu’est la Liberté, combat fondamental et permanent  qui anime encore bien trop de combats dans de nombreux pays autour du globe, y compris en France où certaines libertés sont confisquées... Certains y ont laissé et laissent encore leur vie de nos jours.
C’est en mémoire de ces héros du maquis de la seconde guerre mondiale, dont les noms sont gravés dans la pierre, que le monde combattant de la haute vallée était, cette année encore et comme tous les ans, rassemblé sur les hauteurs de la commune, en ce lieu redevenu un havre de paix et de bien-être.
Une cérémonie solennelle au cours de la laquelle Dominique Peduzzi et Christophe Naegelen ont tour à tour souligné le sens du sacrifice de ces hommes, des actes qui ne doivent pas être oubliés.
Moment fort de ces cérémonies, la lecture par Bernard Parmantier des faits concernant ce maquis qui appartiennent à leur niveau à l’Histoire avec un H majuscule. « Créé en octobre 1944, notamment sous la houlette du bussenet Emile Luttenbacher, en ce lieu proche de la Kinsmuss, propice aux parachutages, le Camp Louis, nommé en hommage à ce résistant tombé sous les balles nazies quelques mois plus tôt, comptera rapidement une soixantaine d’hommes » racontait le président de la Légion Vosgienne « Un effectif qui atteindra les cent cinquante combattants à son retour au Peut Haut sous le nom de Camp Koernig après avoir dû quitter les lieux sous la menace d’une attaque imminente ».
Aujourd’hui, sur place est scellé un monument sur lequel sont inscrits les noms des trente-deux victimes, quelques fois décédées loin de leurs terres, venant même de Belgique.
Cette commémoration a été également marquée par la scène toute mignonne de la jeune Lison Souvay-Vannson qui, du haut de ses trois ans, a été particulièrement intimidée par l’environnement et n’a pas réussi à chanter la Marseillaise, qu’elle connait par cœur.
Présent aux côtés de nombreuses personnes dans le public côtoyant les officiels et les responsables des associations patriotiques, Joseph était venu sur place avec le GMC d’époque qu’il a acquis il y a deux ans maintenant et qu’il bichonne.
Un grand moment de recueillement, au cours duquel deux gerbes ont été déposées, et ponctué par un vin d’honneur offert par la commune sur le parvis du chalet.
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