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LE THILLOT

Haro sur les pesticides !

Le mouvement « Nous voulons des Coquelicots » a rassemblé une cinquantaine de personnes hier en soirée. L’occasion de dénoncer une nouvelle fois ces produits phytosanitaires néfastes pour la santé et de proposer de nouvelles voies.
L'avenir est dans le bio de proximité
Etienne Gehin, prenant la suite au micro prenait une toute autre direction. « On doit mettre les agriculteurs avec nous » plaidait-il « Ils sont les premières victimes de ces produits avec développement de cancers et maladies de Parkinson, avec la complicité de puissants lobbies pilotant notamment les positions du syndicat majoritaire.  Il faut qu’ils puissent se convertir au « bio » avec des garanties concernant le soutien des pouvoirs publics, un secteur pourvoyeur d’emplois ».
Illustrant parfaitement les propos précédemment tenus, Albert Fetet prenait possession du micro pour parler de la conversion au bio du GAEC du Vacceux : « On a eu un peu peur, car ce passage impliquait nécessairement une augmentation de nos coûts de productions et donc de nos tarifs de vente. Il se trouve que les clients sont très satisfaits de cette évolution ».
Avant de rejoindre la salle Jean-Paul Sac, Daniel Valentin invitait le public à plonger dans un livre très documenté sur les pesticides et les SDHI (voir https://livre.fnac.com/a13526377/Fabrice-Nicolino-Le-crime-est-presque-parfait) et Michel Claude annonçait des actions à venir : peut-être des actions de désobéissance civile, demande aux communes de mise en place de réserves foncières pour aider à l’installation d’un paysan « bio ». « L’avenir est dans le bio de proximité » concluait-il.
A la salle Jean-Paul Sac, l’ambiance était franchement détendue et conviviale autour d’une table copieusement garnie où chacun a pu piocher à volonté tout en écoutant le trio de musiciens composé de François Fetet, Michel Génini et Jean-Claude Lucon.
Prochain rendez-vous des « Coquelicots » le 1er novembre à 18h30 à Rupt sur Moselle.
La mobilisation ne faiblit pas chez les « Coquelicots ».  Créé il y un an, le mouvement s’est doté d’une cellule dans la vallée de la Moselotte, animée par le trio Michel Claude, Daniel Valentin et Alain Lamotte.
Hier en soirée, sur le  parvis de la mairie, ils ont une nouvelle fois alerté la population des risques sanitaires liés à ces produits que sont les pesticides de synthèse, dont le fameux glyphosate.
Premier à prendre possession du micro, Bernard Creusot, le local et coordinateur de l’étape du jour, introduisait la soirée en remerciant la mairie pour son aide, ainsi que le trio de militants permettant de « Donner résonnance à notre mouvement » précisait-il « Nous étions ce dernier samedi sur le marché du Thillot et le public nous a chaleureusement accueilli. La prise conscience se développe ».
De son côté, Alain Lamotte, appel avoir lu nouvelle fois l’appel national (voir ici : https://nousvoulonsdescoquelicots.org/) annonçait avec satisfaction les 947 signatures enregistrées le week-end dernier lors de la fête des Simples à Cornimont, le total de 15 000 signatures au niveau local et les 850 000 au plan national.
Michel Claude enchainait en dénonçant ce produit mal connu – sondage main levée à la clé – qu’est le SDHI, un fongicide présent sur le marché depuis une vingtaine d’années qui, il y a deux ans, a fait l’objet d’une mise en garde sévère d’un groupe de scientifiques « Un produit très toxique et que l’ANSES juge pourtant sans danger »  détaillait-il « Un symbole de la m… ambiante ! » avant de commenter la rencontre avec Christophe Naegelen à Cornimont le week-end dernier. « Nous lui avons bien évidemment parlé de ce produit. J’ai reçu depuis un mail de sa part dans lequel il détaille la question écrite qu’il va poser au gouvernement ». Une information qui ne manquait de déclencher une salve nourrie d’applaudissements, avant que le militant termine avec un coup de griffe « On ne va se le cacher. On a des sénateurs dans le département, c’est pas brillant ! ».
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