LE THILLOT
GAEC du Vacceux : Highland et panneaux solaires
Quel est le point commun entre des vaches de type
« Highland » et des panneaux solaires ? Réponse : ces deux
éléments font désormais partie intégrante du GAEC du Vacceux. Mais ce n’est pas
tout. Tous deux concourent au modèle écoresponsable poursuivi par l’équipe du
Vacceux, orientation militante qui l’a d’ailleurs fait opter pour une démarche
« BIO » dans sa production fromagère.
Ce sont donc quelques 300m2 de panneaux photovoltaïques qui ont été installés sur le nouveau bâtiment de la ferme. « Ce bâtiment a été conçu dès le départ pour recevoir cet équipement » témoigne Nicolas Fetet « Orientation permettant la meilleure couverture au soleil, pente de toiture ». L’installation est capable de fournir 30KWh, une énergie qui, dans un premier temps, sert en autoconsommation. Et si tout n’est pas utilisé, le surplus est revendu au fournisseur. « A un tarif très bas, loin des premiers engagements pris… » regrette-t-il. Ça marche également dans l’autre sens : si l’énergie produite par les panneaux s’avère insuffisante, le complément est alors fourni par le réseau. « L’investissement initial était de 40 000 €uros – sans subvention puisque j’ai renoncé à faire le dossier bien trop complexe pour une demande à la Région - et les prévisions que j’avais faites sont conformes à la réalité » détaille encore l’agriculteur « La revente d’énergie avoisine les 2 000€ et les économies en achat d’énergie électrique se monte également à 2 000€. L’installation sera donc amortie en 10 ans, en sachant d’une part que les panneaux ont une durée de vie largement supérieure à ces 10 ans, et que d’autre part, les augmentations des tarifs du fournisseur ne feront que raccourcir la durée d’amortissement de cet équipement » avant de conclure sur le sujet « Je suis aujourd’hui satisfait des économies réalisées, bien évidemment, mais aussi de pouvoir montrer que dans les Vosges on peut tendre vers l’autonomie énergétique ».
Ce sont donc quelques 300m2 de panneaux photovoltaïques qui ont été installés sur le nouveau bâtiment de la ferme. « Ce bâtiment a été conçu dès le départ pour recevoir cet équipement » témoigne Nicolas Fetet « Orientation permettant la meilleure couverture au soleil, pente de toiture ». L’installation est capable de fournir 30KWh, une énergie qui, dans un premier temps, sert en autoconsommation. Et si tout n’est pas utilisé, le surplus est revendu au fournisseur. « A un tarif très bas, loin des premiers engagements pris… » regrette-t-il. Ça marche également dans l’autre sens : si l’énergie produite par les panneaux s’avère insuffisante, le complément est alors fourni par le réseau. « L’investissement initial était de 40 000 €uros – sans subvention puisque j’ai renoncé à faire le dossier bien trop complexe pour une demande à la Région - et les prévisions que j’avais faites sont conformes à la réalité » détaille encore l’agriculteur « La revente d’énergie avoisine les 2 000€ et les économies en achat d’énergie électrique se monte également à 2 000€. L’installation sera donc amortie en 10 ans, en sachant d’une part que les panneaux ont une durée de vie largement supérieure à ces 10 ans, et que d’autre part, les augmentations des tarifs du fournisseur ne feront que raccourcir la durée d’amortissement de cet équipement » avant de conclure sur le sujet « Je suis aujourd’hui satisfait des économies réalisées, bien évidemment, mais aussi de pouvoir montrer que dans les Vosges on peut tendre vers l’autonomie énergétique ».
Touloulou et Ophélia
Concernant les deux vaches de type Highland, race rustique originaire des hauts plateaux d’Ecosse, Nicolas Fetet confie : « La première est un cadeau que nous avons fait à Albert à l’occasion de ses 25 ans. Il a décidé de l’appeler Touloulou. C’était un rêve pour lui qui est en admiration devant ces bovins à l’esthétique sympathique avec leur épais pelage roux et leurs longues cornes pointues ». Des peluches modèle géant !
Cette jeune génisse - « Elle était assez craintive en compagnie de nos Vosgiennes » raconte-t-il en se marrant - ayant besoin de compagnie, une seconde génisse, Ophélia ; achetée cette fois par le GAEC est donc venue rejoindre sa jeune consœur dans le parc. D’autres devraient bientôt arriver, puisque Ophélia est appelée à vêler prochainement, et que Touloulou est promise à l’insémination. « Nous souhaitons, comme d’autres exploitations du secteur qui ont adopté cette race de vaches, constituer un petit troupeau avec l’objectif de nettoyer des surfaces dans des espaces destinés à accueillir nos laitières » explique Nicolas « Ces Highlands sont connues pour venir à bout des buissons de genets et même d’arbustes ». Pour autant, pas question de les faire brouter dans des champs où pousse la fougère, ce poison dont l’agriculteur se souvient comme étant à l’origine de la perte de 4 ou 5 vaches à ses débuts. Et pour ce qui n’aura pas été avalé et digéré par ces vaches, c’est la machine qui fera le reste, avec l’objectif, là encore très intéressant aux plans économique et écologique, de les broyer pour en faire du paillage pour l’étable.
Touloulou et Ophélia coulent donc des jours heureux au GAEC du Vacceux, nourries comme il se doit, sans se préoccuper des fortes gelées nocturnes de ces derniers temps qui leur ont givré leur épaisse toison.
Cette jeune génisse - « Elle était assez craintive en compagnie de nos Vosgiennes » raconte-t-il en se marrant - ayant besoin de compagnie, une seconde génisse, Ophélia ; achetée cette fois par le GAEC est donc venue rejoindre sa jeune consœur dans le parc. D’autres devraient bientôt arriver, puisque Ophélia est appelée à vêler prochainement, et que Touloulou est promise à l’insémination. « Nous souhaitons, comme d’autres exploitations du secteur qui ont adopté cette race de vaches, constituer un petit troupeau avec l’objectif de nettoyer des surfaces dans des espaces destinés à accueillir nos laitières » explique Nicolas « Ces Highlands sont connues pour venir à bout des buissons de genets et même d’arbustes ». Pour autant, pas question de les faire brouter dans des champs où pousse la fougère, ce poison dont l’agriculteur se souvient comme étant à l’origine de la perte de 4 ou 5 vaches à ses débuts. Et pour ce qui n’aura pas été avalé et digéré par ces vaches, c’est la machine qui fera le reste, avec l’objectif, là encore très intéressant aux plans économique et écologique, de les broyer pour en faire du paillage pour l’étable.
Touloulou et Ophélia coulent donc des jours heureux au GAEC du Vacceux, nourries comme il se doit, sans se préoccuper des fortes gelées nocturnes de ces derniers temps qui leur ont givré leur épaisse toison.