HAUTE MOSELLE
L’eusses-tu crues ?
Les grosses précipitations de ces derniers jours, notamment celles, très abondantes, tombées depuis jeudi dernier, ont eu raison du pourtant très abondant manteau neigeux.
L’épaisse couche de neige, dont les amateurs de ski alpin n’ont hélas pu que très peu profiter faute d’autorisation d’ouverture des remontées mécaniques ( pendant que les Parisiens continuent à s’agglutiner les uns sur les autres dans certaines rames de métro et qu’une soixantaine de personnes se sont réunies dans l’illégalité (?) et l'inconscience la plus totale pour fêter le départ de… la sous-préfète des Ardennes + info ici), a cependant pu permettre aux sportifs (ou non) de pratiquer une activité physique intense d’un autre genre : le déneigement à la pelle !
Une séquence qui a également bien ponctionné les finances des communes de Haute Moselle et d’ailleurs pour mettre les routes "au noir"…
Cet épisode neigeux appartient désormais au passé, même si un autre n’est pas à exclure dans les prochaines semaines, avant que l’hiver tire sa révérence.
Avec l’arrivée des pluies, la couche neigeuse s’est donc fortement réduite, entrainée par les précipitations vers les ruisseaux qui convergent vers les rivières.
Cet épisode neigeux appartient désormais au passé, même si un autre n’est pas à exclure dans les prochaines semaines, avant que l’hiver tire sa révérence.
Avec l’arrivée des pluies, la couche neigeuse s’est donc fortement réduite, entrainée par les précipitations vers les ruisseaux qui convergent vers les rivières.
Des ruisseaux dont le débit a bien évidemment fortement grossi sous l’effet cumulé de la pluie, des températures qui ont amorcé une spectaculaire remontée et de la fonte de la neige. Et, par analogie à une maxime très répandue disant que les petits ruisseaux font les grandes rivières, les gros ruisseaux ont fait de très grosses rivières…
Les eaux de pluie et de fonte de la couche de neige se sont donc retrouvées peu de temps après dans la Moselle dont le niveau a monté assez brutalement.
Un maximum à 1.97 m
C’est ainsi que les quelques 27 cm constatés dans la Moselle le 28 janvier à 4h40 à Fresse sur Moselle sont passés à 1.97m le lendemain à 7h55 avec un débit supérieur à 72m3 par seconde. Une montée assez impressionnante qui a bien évidemment généré quelques inondations en aval. Mais rien de comparable avec la crue de janvier 2004 qui avait atteint 2.94m ou même celle de février 1990 qui avait culminé à 3.44m !Ce n’est que le 31 janvier, vers 3 heures du matin que le niveau est repassé sous le mètre.
Durant cette épisode de hautes eaux de la Moselle, les rivières se sont, comme d’habitude, laissées aller à divaguer en dehors de leurs lits. Et si les inondations ont comme d’habitude touché les champs du côté de Vecoux et Dommartin les Rt, le ruisseau de la Mouline entre le Ménil et le Thillot a également pris ses aises. Le point névralgique, lui aussi habituel, du centre de Ramonchamp a vu les eaux monter en force sans cependant générer les crues que les résidents du secteur craignaient une nouvelle fois, malgré quelques caves touchées...
La barre symbolique sous le mètre a été de nouveau atteinte le 1er février aux environs de 8 heures, avant de friser les 1.5m ce matn (3 février) vers 6h30..
En attendant un éventuel retour du froid et de la neige, c’est bien la pluie qui continue à être donnée gagnante pour les prochains jours par les météorologues, associées à des rafales de vent et des températures plus douces, voire printanière. Il n’en faut pas plus pour que la nature commence à se réveiller, témoin les jonquilles qui, en certains endroits, pointent le bout de leur nez…