LE THILLOT
L'indispensable achat local
Donato Bartoloméo aurait toutes les raisons du monde à être plombé : problèmes importants de santé à répétition après avoir été touché par le convid-19 et une saison de ski ratatinée par l’interdiction d’ouverture des remontées mécaniques.
Pourtant, derrière son masque, ou plutôt au-dessus, ses yeux laissent apparaitre une sérénité qu’il explique avec des mots simples : « Les gens du coin ont montré une magnifique solidarité en venant faire des achats dans le magasin. Rien qu’au moins de décembre, nous avons enregistré une hausse de 20% de chiffre d’affaires. Il est désormais établi qu’il est viable, même avec des mesures contraignantes qui ont certainement défavorisé la venue de touristes ».
Et si les clients individuels ont été séduits par la nouvelle boutique, certaines collectivités, comme le CCAS du Thillot ou encore les pompiers du centre local, ont également prouvé qu’elles se sentaient concernées par ce choix indispensable de l’achat local en pleinement jouant le jeu.
« Heureusement qu’il y a eu cette prise de conscience, sans cela, c’était la catastrophe » n’hésite pas à ajouter son fils Enzo, associé, avec sa sœur Julia, de l’affaire du la rue de Verdun avant de disséquer les chiffres alarmant de l’activité de la boutique de location et vente de ski Sport Gliss accolée au magasin terroir.
« Heureusement qu’il y a eu cette prise de conscience, sans cela, c’était la catastrophe » n’hésite pas à ajouter son fils Enzo, associé, avec sa sœur Julia, de l’affaire du la rue de Verdun avant de disséquer les chiffres alarmant de l’activité de la boutique de location et vente de ski Sport Gliss accolée au magasin terroir.
20% de l’activité normale, des skis alpins dont quelques rares paires sur les 400 équipements ont pu avoir un contact avec la couche de neige, et un chiffre d'affaires qui s'est effpndré malgré une grosse demande malgré de aquettes à neige… Une situation pour le moins compliquée, que la boutique terroir a cependant permis de gérer sinon au mieux, du moins au moins mal. Le tout accompagné par le fait que Donato se prive de salaire depuis un an et que les loyers sont immédiatement reversés dans la trésorerie du magasin. De plus, pas question malheureusement d’embaucher de vendeuse saisonnière à la boutique de skis. « Heureusement que je suis propriétaire des murs » s’exclame le « boss » des deux boutiques « Nous avons ainsi pu pérenniser le poste de d’Angélique, notre vendeuse ».
Le contexte reste donc tendu, d’autant que Donato et Enzo ont d’ores et déjà fait une croix sur les vacances de février… Mais l’espoir et les sourires, qui sont tout sauf de façade, reviennent vite à l’évocation du potentiel de la boutique de produits du terroir : « Lors du premier confinement, en mars, nous avons enregistré une baisse de 75% de notre activité » témoigne Enzo « Et moins 40% lors du deuxième ». Des chiffres qui laissent entrevoir de beaux jours… lorsque la crise sanitaire ne sera plus qu’un mauvais souvenir.
Le contexte reste donc tendu, d’autant que Donato et Enzo ont d’ores et déjà fait une croix sur les vacances de février… Mais l’espoir et les sourires, qui sont tout sauf de façade, reviennent vite à l’évocation du potentiel de la boutique de produits du terroir : « Lors du premier confinement, en mars, nous avons enregistré une baisse de 75% de notre activité » témoigne Enzo « Et moins 40% lors du deuxième ». Des chiffres qui laissent entrevoir de beaux jours… lorsque la crise sanitaire ne sera plus qu’un mauvais souvenir.