LE THILLOT
Prenez-en de la graine !
Bon, on n’est pas encore à la fin de l’hiver, mais ça
commence à sentir le printemps. Témoin cette reprise d’activité de la
grainothèque à la médiathèque ce dernier samedi. En petit format, bien sûr, afin
de respecter les consignes sanitaires.
Isabelle Vial, l’animatrice de cette très précieuse activité, avait donc donné rendez-vous aux « mains vertes » pour commercer à préparer la saison à venir de jardinage. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les stocks ont superbement été regonflés. Des sacs papiers et des bocaux remplis de graines qui ne demandent qu’à rejoindre le sol, être soignées comme il se doit, et donner aux adeptes du jardin des fleurs aussi variées que superbes – et odorantes pour certaines – et des légumes à foison, à propos desquels il n’est pas besoin de se poser la question de savoir s’ils ont été traités chimiquement par ces fans de l’agriculture industrielle qui se moquent bien de la santé des consommateurs pour privilégier leurs finances… Des pratiques condamnables qui, pour certains, seraient à l’origine de ce virus qui s’est répandu à travers le monde en chamboulant tout sur son passage. Cette crise pourra-t-elle générer une nécessaire prise de conscience et, si ce n’est pas de changer les modèles de production pour ces industriels fortement soupçonnés d’être à l’origine de cette crise majeure, au moins provoquer une envie de retour aux sources de ce que la Nature sait offrir. Les produits Bio sont une première alternative, jumelée avec l’achat local privilégiant les circuits courts. Mais l’idéal est bien évidemment de produire ses propres ingrédients, gage suprême de leurs qualités tant nutritives que gustatives.
Isabelle Vial, l’animatrice de cette très précieuse activité, avait donc donné rendez-vous aux « mains vertes » pour commercer à préparer la saison à venir de jardinage. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les stocks ont superbement été regonflés. Des sacs papiers et des bocaux remplis de graines qui ne demandent qu’à rejoindre le sol, être soignées comme il se doit, et donner aux adeptes du jardin des fleurs aussi variées que superbes – et odorantes pour certaines – et des légumes à foison, à propos desquels il n’est pas besoin de se poser la question de savoir s’ils ont été traités chimiquement par ces fans de l’agriculture industrielle qui se moquent bien de la santé des consommateurs pour privilégier leurs finances… Des pratiques condamnables qui, pour certains, seraient à l’origine de ce virus qui s’est répandu à travers le monde en chamboulant tout sur son passage. Cette crise pourra-t-elle générer une nécessaire prise de conscience et, si ce n’est pas de changer les modèles de production pour ces industriels fortement soupçonnés d’être à l’origine de cette crise majeure, au moins provoquer une envie de retour aux sources de ce que la Nature sait offrir. Les produits Bio sont une première alternative, jumelée avec l’achat local privilégiant les circuits courts. Mais l’idéal est bien évidemment de produire ses propres ingrédients, gage suprême de leurs qualités tant nutritives que gustatives.
Et ce samedi, la gamme de graines proposée était apte à remplir les jardins de légumes variés, allant de simples salades, dont cette St Antoine résistante au froid hivernal, à différentes espèces de carottes, en passant par des betteraves rouges, du céleri branche, des poireaux, diverses cucurbitacées ou encore quelques exotiques comme le concombre du Népal… Côté fleurs, là encore le stock a été reconstitué, de quoi donner aux parterres des couleurs et senteurs multiples, intégrant certaines espèces mellifères qui ne manqueront pas d’attirer les précieuses abeilles actuellement en grand danger de disparition, et qui pourront butiner à loisir pour la fabrication de leur miel et favoriser la pollinisation. Les circonstances sanitaires actuelles ont bien évidemment été au centre de certaines questions. Johann, venu avec une énorme quantité de graines diverses, racontait : « J’ai été touché par le convid-19. Mon épouse aussi. Nous nous sommes soignés avec des infusions à base d’artemisia, cette plante qui a failli être interdite, et dont les propriétés sont reconnues pour le traitement du paludisme. Cela n’a pas empêché pas la perte de goût, mais a fortement limité les poussées de fièvre. Aujourd’hui, nous sommes guéris ». Des graines de cette armoise annuelle ont bien évidemment été mises en sachets qui ont été laissés à disposition gratuite des amateurs de jardinage, tout comme de nombreuses autres graines que les adeptes pourront retirer librement. Et si parmi eux, certains ont des semences à partager, ils pourront à loisir garnir la grainothèque pour en faire profiter la communauté.