2021_02_23 CUMA des Fougères - le-thillot.com : l'actualité gratuite du Thillot et Environs

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HAUTE MOSELLE
 
CUMA des Fougères : l’achat collectif de matériels
Une CUMA, Coopérative d’Utilisation de Matériels Agricoles, comme son nom l’indique, permet l’achat collectif de matériel qu’une seule exploitation ne pourrait supporter financièrement. Une structure qui, en Haute Moselle a été créée en 1982 et qui est aujourd’hui présidée par Nicolas Fetet, du GAEC du Vacceux. « Le premier achat de cette CUMA a été une débrousailleuse afin de faucher les fougères » raconte-t-il « D’où le nom donné à ce groupement : CUMA des Fougères ».
Divers matériels ont ainsi rejoint le parc de cette CUMA, permettant aux 13 adhérents – « Même si nous ne sommes plus que 7 ou 8 à être vraiment actifs » précise Nicolas Fetet - de profiter de ces outils tout à la fois précieux et coûteux. Un nombre d’exploitations adhérentes qui pourrait bien rebondir avec le dernier investissement : un semoir très particulier qui semble intéresser des actuels non-membres et qui devront prendre des parts sociales dans la coopérative pour pouvoir en profiter. « Nous menons avec ce semoir une expérience innovante dans le département » explique le président « Il s’agit d’une machine dont la fonction est bien évidemment de semer, comme son nom l’indique bien, mais la particularité est qu’elle sème sur la végétation existante. De plus, l’utilisation que nous en avons ajoute au particularisme de la démarche, puisqu’il s’agit de régénérer des prairies qui, depuis trois ans maintenant ont énormément souffert de la sécheresse ».
Une expérimentation pour réparer les dégâts de la sécheresse
Arrivée en août dernier, la nouvelle machine n’a pas trainé dans les hangars et est allée rapidement rejoindre les champs pour étendre sur ce qui reste de végétation plus ou moins herbeuse un méteil. « C’est-à-dire un mélange de céréale et de légumineuse, en l’occurrence pour ce qui nous concerne de seigle et de vesce, une espèce qui peut atteindre 60 à 70 cm de hauteur et qui donne des belles fleurs pourpres avant d’évoluer en gousses » précise Albert Fetet, qui aura en charge la responsabilité de cette nouvelle machine.
« Nous en sommes au stade expérimental » reprend son père « L’objectif est de favoriser la première coupe qui devrait être le double de ce que nous avons d’habitude, sans remettre en question le regain, la seconde récolte. L’ensemble est destiné au fourrage ».
Pour cet achat de semoir, la CUMA a sollicité le Conseil Départemental qui a accepté de mettre la main au portefeuille. « Dans le cadre d’achats collectifs, comme c’est le cas ici, le Département peut prendre en charge 30% de la dépense avec un plafond de 6000€ «  expliquait Sylvie Londero, chargée de mission agriculture et environnement au sein de l’administration départementale « Qui est d’ailleurs le seul à pratiquer ces aides ». Un pécule nécessairement apprécié…
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