LE MENIL – LE THILLOT
L’Indykart : du gros dans les tuyaux
Il y a belle lurette que le bâtiment de l’ancienne usine textile Kohler du 31 de la rue du Surdelot ne résonne plus du bruit que les métiers à tisser produisaient depuis 1853, mais des vrombissements des kartings au volant desquels les pilotes s’éclatent en toute sécurité.
« L’ouverture de VP Kart remonte à 2001 » raconte Maël Naegelen « Nous avons repris l’affaire en 2012 en la renommant « Indykart » et, depuis 2015, nous sommes trois associés : Clio, ma sœur, Philippe mon père et moi ».
L’activité sur place tourne bien évidemment autour de cette aventure mécanique que chacun peut pratiquer sur le circuit de 250 m tracé dans le bâtiment de quelques 2000 m2. Dans un environnement archi-sécurisé, bien évidemment.
« L’ouverture de VP Kart remonte à 2001 » raconte Maël Naegelen « Nous avons repris l’affaire en 2012 en la renommant « Indykart » et, depuis 2015, nous sommes trois associés : Clio, ma sœur, Philippe mon père et moi ».
L’activité sur place tourne bien évidemment autour de cette aventure mécanique que chacun peut pratiquer sur le circuit de 250 m tracé dans le bâtiment de quelques 2000 m2. Dans un environnement archi-sécurisé, bien évidemment.
« Les enfants sont acceptés s’ils ont au moins 7 ans et mesurent au moins 1.30m. Nous leur fournissons des karts de 120cm3 » détaille Maël « A partir de 14 ans, nous mettons à disposition des karts plus puissant disposant d’une cylindrée de 200cm3, mais pas question de mêler les types de machines sur la piste ».
Et puis, dès les premiers tours de roue, une personne se tient sur le bord de la piste, drapeau en main, prêt à donner des consignes visuelles bien évidemment expliquées avant de prendre le départ.
Des engins particulièrement ludiques qui ne sont pas avares de sensations.
Les dérapages sont légion pour les débutants, voire même les plus chevronnés, de même que les rencontres avec les bordures largement rembourées et donc sécurisées !
Le bar, qui se veut convivial et chaleureux, est également un lieu très apprécié et donc bien fréquenté.
Le bar, qui se veut convivial et chaleureux, est également un lieu très apprécié et donc bien fréquenté.
« Nous avons totalement repensé l’environnement de façon à l’adapter à cette clientèle jeune et fidèle qui se retrouve régulièrement ici » confie Maël.
L’attrait passe encore par de nombreux jeux installés sur place : fléchettes, billard, baby-foot, palet flottant et même un coup de poing permettant de se défouler en toute quiétude sans blesser personne…
Et si le lieu se veut accueillant, cela n’empêche nullement le trio de « boss » de mettre en œuvre des animations pour le faire vivre.
Et si le lieu se veut accueillant, cela n’empêche nullement le trio de « boss » de mettre en œuvre des animations pour le faire vivre.
Soirée concerts mettant en avant des groupes locaux, le plus souvent orientées hard rock ou encore rassemblements mécaniques, avec la précieuse et pertinente collaboration de Marc Clément et du Groupe Bertrand.
Autant d’activité qui sont actuellement et malheureusement en sommeil, en lien avec des restrictions sanitaires.
Autant d’activité qui sont actuellement et malheureusement en sommeil, en lien avec des restrictions sanitaires.
Un mal pour un bien, car Clio et Maël en profitent pour peaufiner leur gros projet, sur lequel ils « bossent » depuis plus d’un an.
« Nous sommes un peu à l’étroit ici pour faire évoluer
notre affaire » explique Maël. « De plus le lieu manque cruellement
de visibilité au plan géographique » ajoute Clio. Deux motifs qui les
motivent à chercher un autre lieu pour se développer. Après avoir rencontré
Michel Mourot qui leur a confié l’impossibilité de trouver un emplacement
adapté le long de la RN66, le maire du Thillot leur a proposé de s’installer en
lieu et place de l’ancienne graniterie Adami. « Banco ! » les
deux jeunes entrepreneurs ont donc ficelé leur projet pour qu’il s’adapte aux
4 680 m2 de terrain, sur lequel ils envisagent la construction d’un
bâtiment d’environ 3 000 m2, destiné à accueillir de multiples activités.
« Karting, bien évidemment, mais électriques cette fois, en liaison avec
un aspect respect de l’environnement que nous voulons privilégier, avec des
panneaux solaires sur la toiture et un système de récupération des eaux
pluviales » détaille Maël « Mais aussi bowling, laser-game, jeux et
bar ». Clio poursuit « Nous voulons également créer un restaurant
dont la forme reste à préciser, qui permettra des plages d’ouvertures plus
larges aptes à satisfaire les différents types des clientèles que ce soit au
plan local, au niveau du tourisme en proposant des activités accessibles même
par mauvais temps ». Un dossier suivi de près par la mairie du Thillot,
mais aussi la Comcom et la CCI d’Epinal.
Afin d’adapter les nouvelles activités et les amplitudes horaires, Clio et Maël ont mis en ligne un questionnaire auquel chacun peut répondre. Il suffit de cliquer ici pour s’y rendre