SAINT MAURICE SUR MOSELLE
Germano Parutto : bientôt 80 ans, et une forme
(presque) olympique !
A bientôt quatre-vingts « balais », Germano Parutto est encore dans une forme que nombre de personnes de sa génération peuvent lui envier.
Il faut dire qu’il quitte souvent son domicile du côté de la rue de Morteville pour assouvir son besoin inexpugnable d’entretenir sa forme, à grands coups de randonnées en été et sorties raquettes en hiver. « Dernièrement, j’ai profité des quelques plaques de neige encore présentes pour remonter la piste la plus pentue du Rouge-Gazon » raconte-t-il enthousiaste « En raquettes, donc tout droit en longeant la remontée mécanique ! ».
Une « perf » qui ne lui a pris qu’une quinzaine de minutes…
Il faut dire que le prochainement octogénaire a l’activité physique et sportive profondément inscrite dans ses chromosomes, en liaison avec cette envie perpétuelle de contact avec une nature dont il a besoin et qui lui apporte cette part indispensable de bonheur et de sérénité.
Ancien accompagnateur en montagne – il a été à l’époque l’un des tout premier sur le secteur – il exerçait son activité en doublon avec son travail à l’usine textile de Michel Georges. « A la fermeture, j’ai dû aller à Dijon durant 5 années pour terminer ma carrière professionnelle dans le textile avant de rentrer au pays » confie-t-il. C’était il y a une petite vingtaine d’années.
Il faut dire que le prochainement octogénaire a l’activité physique et sportive profondément inscrite dans ses chromosomes, en liaison avec cette envie perpétuelle de contact avec une nature dont il a besoin et qui lui apporte cette part indispensable de bonheur et de sérénité.
Ancien accompagnateur en montagne – il a été à l’époque l’un des tout premier sur le secteur – il exerçait son activité en doublon avec son travail à l’usine textile de Michel Georges. « A la fermeture, j’ai dû aller à Dijon durant 5 années pour terminer ma carrière professionnelle dans le textile avant de rentrer au pays » confie-t-il. C’était il y a une petite vingtaine d’années.
Création de l'ESF et des pistes du Ballon d'Alsace
C’est dans le cadre de son « taf » d’accompagnateur, et avec ses potes du Ski Club, qu’il entreprend dans les années 1975 de monter l’école de ski de fond au Ballon d’Alsace et de créer les pistes qui, aujourd’hui encore, font le bonheur des adeptes de la discipline. « Comme les copains, je faisais du ski de fond depuis l’âge de 16-17 ans les dimanches avec le Ski Club » se souvient-il « On a eu envie de créer ce site pour permettre l’organisation de compétitions sur place ». Aujourd’hui, le relais a été pris par « les jeunes » comme il les appelle lui-même et le Ballon d’Alsace est devenu un sanctuaire particulièrement apprécié de la pratique de la discipline.Germano a également su multiplier les cordes à son arc, en suivant une formation de pisteur secouriste orientée ski de fond. « Suite à cette formation, j’ai été embauché durant deux saisons au centre de ski de fond des Bas-Rupts à Gérardmer » précise-t-il. Aujourd’hui, il se concentre sur des sorties régulières avec son épouse Marguerite ou avec ses amis du Frémis Club, même si les contraintes en lien avec la crise sanitaire réduit fortement le nombre de participants. Avec à l’esprit un avertissement en forme de philosophie de vie « Si on se laisse aller, on est foutu ! ».