BUSSANG
« Chez risson le hérisson » : un combat pour
la biodiversité
Dans ce monde qui marche sur la tête, n’hésitant pas à
sacrifier de nombreuses espèces d’animaux – voire même nombre des êtres humains
sur l’autel de la rentabilité et du capitalisme - certains ont fait le choix de
se battre contre cette machine folle. La lutte pour la protection des espèces
animales est ainsi devenue le cheval de bataille de nombreuses personnes et
associations. Les animaux domestiques, notamment chiens et chats y trouvent une
place de choix quand d’autres se concentrent sur la protection des oiseaux ou
encore des abeilles. Les combats sont hélas innombrables…
Pauline a choisi de s’intéresser aux hérissons, qui se transforment en petites boules de pics dès qu’un danger est ressenti. Une protection qui ne vaut hélas pas grand-chose contre une voiture, une tondeuse à gazon ou du poison anti-limaces. Sans compter ces nouveaux dangers que représentent les robots tondeuses qui travaillent sans bruit et que leurs propriétaires font tourner la nuit, période favorable à la sortie des hérissons. « Car c’est bien l’homme qui est le principal prédateur des hérissons » accuse Pauline sans sourciller « Aujourd’hui, l’espèce, bien que protégée depuis 1981 est en grand danger d’extinction ».
Un message que la Bussenette nouvellement installée dans la cité répète à l’envi sans jamais se décourager, consciente de l’importance de ce combat qu’elle mène à la tête d’une association baptisé « Chez risson le hérisson » qui invite justement à chérir ces petites « bestioles » sympathiques. « Cette protection s’inscrit dans le cadre plus global de la préservation de l’environnement et de la biodiversité » précise-t-elle. Si le discours de sensibilisation est fondamental, Pauline est également dans l’action concrète.
Titulaire d’une formation de soigneur animalier, la jeune militante a l’ambition de créer un centre de soins pour ces charmants mammifères insectivores. Un projet qui est dans les tuyaux depuis 5 ans et qui, à l’origine, devait voir le jour en Alsace.
Pauline a choisi de s’intéresser aux hérissons, qui se transforment en petites boules de pics dès qu’un danger est ressenti. Une protection qui ne vaut hélas pas grand-chose contre une voiture, une tondeuse à gazon ou du poison anti-limaces. Sans compter ces nouveaux dangers que représentent les robots tondeuses qui travaillent sans bruit et que leurs propriétaires font tourner la nuit, période favorable à la sortie des hérissons. « Car c’est bien l’homme qui est le principal prédateur des hérissons » accuse Pauline sans sourciller « Aujourd’hui, l’espèce, bien que protégée depuis 1981 est en grand danger d’extinction ».
Un message que la Bussenette nouvellement installée dans la cité répète à l’envi sans jamais se décourager, consciente de l’importance de ce combat qu’elle mène à la tête d’une association baptisé « Chez risson le hérisson » qui invite justement à chérir ces petites « bestioles » sympathiques. « Cette protection s’inscrit dans le cadre plus global de la préservation de l’environnement et de la biodiversité » précise-t-elle. Si le discours de sensibilisation est fondamental, Pauline est également dans l’action concrète.
Titulaire d’une formation de soigneur animalier, la jeune militante a l’ambition de créer un centre de soins pour ces charmants mammifères insectivores. Un projet qui est dans les tuyaux depuis 5 ans et qui, à l’origine, devait voir le jour en Alsace.
« Suite à un blocage, nous avons décidé de le porter à
Bussang, un lieu choisi en regard de la richesse de la nature environnante,
propice à l’installation de ce centre et aux possibilités offertes pour
relâcher les hérissons après guérison ».
Pauline Ruffenach-Schweitzer s’est sont donc rendue propriétaire d’un terrain non loin du Théâtre du Peuple où elle envisage de créer le centre de soin. « Nous allons construire les enclos extérieurs de réadaptation pour les hérissons, ainsi qu’un cabanon de jardin pour les hérissons qui hiberneront et le stockage du matériel nécessaire sur place » détaille-t-elle « Peut-être que dans un second temps nous construirons un autre bâtiment pour le centre mais ce sera pour plus tard. Dans un autre endroit du centre de la commune, nous avons le projet d’installer le « cœur » du centre de soins dans un bâtiment d'un peu plus de 100m², pour lequel nous avons fait une proposition d’achat, avec l’infirmerie et sa salle d’opération, la quarantaine, la nurserie pour les orphelins, la zone de nettoyage, de convalescence etc… Avec le concours d’une vétérinaire bénévole exerçant en Alsace » précise Pauline avant de poursuivre « Il faudra cependant être patient. Tout d’abord que je sois en possession de mon certificat de capacité et puis les autorisations administratives. J’espère que le projet pourra devenir réalité en juillet prochain ».
En attendant, Pauline expose ici et là divers objets qu’elle propose à la vente pour d’augmenter le volume de la cagnotte qu’elle est en train de constituer afin de pouvoir subvenir aux frais que le futur centre de soins ne manquera pas d’occasionner. Elle s’active également pour trouver des adhérents et des bénévoles pour pouvoir, le moment venu, passer à l’action concrète « Notamment des personnes disposant d’un terrain compatible pour les hérissons ». Avis aux amateur(e)s !
http://chezrissonleherisson.fr/
https://www.facebook.com/CHEZRISSON
Pauline Ruffenach-Schweitzer s’est sont donc rendue propriétaire d’un terrain non loin du Théâtre du Peuple où elle envisage de créer le centre de soin. « Nous allons construire les enclos extérieurs de réadaptation pour les hérissons, ainsi qu’un cabanon de jardin pour les hérissons qui hiberneront et le stockage du matériel nécessaire sur place » détaille-t-elle « Peut-être que dans un second temps nous construirons un autre bâtiment pour le centre mais ce sera pour plus tard. Dans un autre endroit du centre de la commune, nous avons le projet d’installer le « cœur » du centre de soins dans un bâtiment d'un peu plus de 100m², pour lequel nous avons fait une proposition d’achat, avec l’infirmerie et sa salle d’opération, la quarantaine, la nurserie pour les orphelins, la zone de nettoyage, de convalescence etc… Avec le concours d’une vétérinaire bénévole exerçant en Alsace » précise Pauline avant de poursuivre « Il faudra cependant être patient. Tout d’abord que je sois en possession de mon certificat de capacité et puis les autorisations administratives. J’espère que le projet pourra devenir réalité en juillet prochain ».
En attendant, Pauline expose ici et là divers objets qu’elle propose à la vente pour d’augmenter le volume de la cagnotte qu’elle est en train de constituer afin de pouvoir subvenir aux frais que le futur centre de soins ne manquera pas d’occasionner. Elle s’active également pour trouver des adhérents et des bénévoles pour pouvoir, le moment venu, passer à l’action concrète « Notamment des personnes disposant d’un terrain compatible pour les hérissons ». Avis aux amateur(e)s !
http://chezrissonleherisson.fr/
https://www.facebook.com/CHEZRISSON