HAUTE MOSELLE
Eaux de Presles : le budget primitif 2021 adopté
« Et maintenant, le plus rigolo : des chiffres, des chiffres et encore des chiffres ! » : en introduisant la partie de l’ordre du jour consacrée aux comptes administratifs, de gestion, à l’affectation des résultats et au budget primitif, le président Daniel Colle laissait clairement entendre qu’il était nettement plus à l’aise dans la partie technique de gestion du réseau que dans les méandres de la comptabilité du syndicat des eaux de Presles. Mais il a pleinement assumé sa fonction qui a permis de valider l’ensemble des points consacrés à ces décisions comptables.
Budget primitif 2021
Les chiffres énoncés n’appellent pas de remarques particulières, se situant dans la « normalité » avec un budget de fonctionnement prévu à hauteur de 477 530.48€ en dépenses, soit une hausse de 2.28% par rapport au budget primitif 2020 qui a été réalisé à hauteur de 85%. Côté recettes, elles s’établissent à 600 674.36€, enregistrant une hausse de 1.86% par rapport à la somme inscrite l’an dernier et réalisée à hauteur de 105.04%, reposant notamment sur des produits de vente d’eau d’un montant de 223 000€.
Et même si ces recettes n’ont pas fait l’objet de débat particulier, le président confiait que le nombre d’abonnés avait enregistré une baisse, tant au niveau des particuliers qu’à celui des entreprises. Un constat qui devrait inéluctablement se poursuivre avec la baisse prévisible de la population en Haute Moselle, sachant que ceux qui resteront auront à prendre en charge des frais de fonctionnement, qu’il est particulièrement compliqué de compresser, afin de parvenir à l'équilibre obligatoire de ce budget.
Les chiffres énoncés n’appellent pas de remarques particulières, se situant dans la « normalité » avec un budget de fonctionnement prévu à hauteur de 477 530.48€ en dépenses, soit une hausse de 2.28% par rapport au budget primitif 2020 qui a été réalisé à hauteur de 85%. Côté recettes, elles s’établissent à 600 674.36€, enregistrant une hausse de 1.86% par rapport à la somme inscrite l’an dernier et réalisée à hauteur de 105.04%, reposant notamment sur des produits de vente d’eau d’un montant de 223 000€.
Et même si ces recettes n’ont pas fait l’objet de débat particulier, le président confiait que le nombre d’abonnés avait enregistré une baisse, tant au niveau des particuliers qu’à celui des entreprises. Un constat qui devrait inéluctablement se poursuivre avec la baisse prévisible de la population en Haute Moselle, sachant que ceux qui resteront auront à prendre en charge des frais de fonctionnement, qu’il est particulièrement compliqué de compresser, afin de parvenir à l'équilibre obligatoire de ce budget.
Le levier de la hausse des tarifs du mètre-cube d’eau est utilisé depuis quelques années, qui a permis de passer le prix au m3 de 1.27€ en 2010 à 1.83€ en 2019, soit +44.09%, pour des volumes vendus en berne sur la même période de -14.33%... Y aurait-il d'autres leviers à actionner ?
Concernant l’investissement, le président annonçait un montant de dépenses de travaux à venir inscrits de 63 450€, concernant pour l’essentiel l’étanchéité intérieure de la cuve 2 au réservoir de Presles (28 000€) et l’étanchéité des coupoles des cuves et local technique du réservoir de l’Etraye (24 000€).
En bref
Avant d’examiner les chiffres, les délégués syndicaux avaient planché sur des décisions administratives concernant le signalement des actes de violence, de discrimination, de harcèlement et d’agissement sexistes, ainsi que sur cette « usine à gaz » que constitue le RIFSEEP.Il a également été question d’adhérer au Groupement d’Action Sociale de la commune du Thillot pour les deux agents du SI Eaux de Presles pour un montant de 180€/an/agent.
En fin de séance, pendant que circulait la feuille permettant de récolter les signatures des délégués du syndicat, Bernard Vassilieff interrogeait le président sur la requête de la commune de Rupt/Mle examinée lors de la dernière séance (voir https://www.le-thillot.com/2021_02_21-si-eaux-de-presles.html). Le président lui répondait que ce dossier était en cours de réexamen en profondeur…
D’autres discussions, plus informelles, permettaient d’aborder l’échéance du 1er janvier 2026, date à laquelle la compétence eau (et assainissement) passera à la Comcom, par obligation en lien avec la très décriée Loi NOTRe.