HAUTE MOSELLE
Jean-Aimé Morizot : passion Histoire
Il y a belle lurette que le nom de Jean-Aimé Morizot va de
pair avec histoire locale. L’ancien professeur d’histoire géographie du collège
Jules ferry a invariablement attaché son nom à de nombreux articles et ouvrages
consacrés à des épisodes remontant plus ou moins loin dans le temps et
concernant toute la Haute Moselle. Mais pas que…
« Mon père travaillait à la brasserie de Ville sur Illon et s’intéressait déjà de près à l’histoire » confie l’historien « Il n’a pas manqué de me refiler le virus ! » commente-il en souriant « De même, du côté de ma mère, j’avais deux oncles qui étaient militaires, l’un qui a fait partie de la 1ère DB, a combattu en 1944 et a été tué, prénommé Aimé, prénom que je porte aujourd’hui en hommage, tout comme 4 autres membres de la famille, et le second – qui était également mon parrain – était artilleur. Les réunions de famille étaient souvent consacrées à ces combats, dont cette fameuse bataille de Dompaire ». Des premiers pas dans l’Histoire qui ne manquent pas de marquer des points dans l’esprit du jeune homme qui se destinait initialement à une carrière militaire.
Après ses études au lycée de Mirecourt, il entre à la faculté des Lettres de Nancy pour y suivre des études afin de devenir professeur d’histoire géographie. La passion devient idéalement un métier. Il est nmmé dès sa sortie en 1972, maîtrise en poche, au collège du Thillot, d’où est originaire son épouse issue de la famille Godel. Un établissement alors placé sous la direction de Gil Vigneron, au sein duquel il restera pour enseigner jusqu’à l’âge de la retraite en 2006, moment où Jean-Marie Schaffhauser en était le « patron ».
Une carrière qui l’a vu prendre part à de nombreux travaux, notamment dans le cadre du Bulletin de la Haute Moselle, ces revues qui, aujourd’hui encore, restent des références de choix dans l’évocation de l’histoire de la Haute Moselle et qui, par leurs ventes, alimentaient la caisse du Foyer Socio-Educatif de l’établissement. « Une revue, aujourd’hui disparue, que nous voulions accessible à tous » confie Jean-Aimé Morizot.
« Mon père travaillait à la brasserie de Ville sur Illon et s’intéressait déjà de près à l’histoire » confie l’historien « Il n’a pas manqué de me refiler le virus ! » commente-il en souriant « De même, du côté de ma mère, j’avais deux oncles qui étaient militaires, l’un qui a fait partie de la 1ère DB, a combattu en 1944 et a été tué, prénommé Aimé, prénom que je porte aujourd’hui en hommage, tout comme 4 autres membres de la famille, et le second – qui était également mon parrain – était artilleur. Les réunions de famille étaient souvent consacrées à ces combats, dont cette fameuse bataille de Dompaire ». Des premiers pas dans l’Histoire qui ne manquent pas de marquer des points dans l’esprit du jeune homme qui se destinait initialement à une carrière militaire.
Après ses études au lycée de Mirecourt, il entre à la faculté des Lettres de Nancy pour y suivre des études afin de devenir professeur d’histoire géographie. La passion devient idéalement un métier. Il est nmmé dès sa sortie en 1972, maîtrise en poche, au collège du Thillot, d’où est originaire son épouse issue de la famille Godel. Un établissement alors placé sous la direction de Gil Vigneron, au sein duquel il restera pour enseigner jusqu’à l’âge de la retraite en 2006, moment où Jean-Marie Schaffhauser en était le « patron ».
Une carrière qui l’a vu prendre part à de nombreux travaux, notamment dans le cadre du Bulletin de la Haute Moselle, ces revues qui, aujourd’hui encore, restent des références de choix dans l’évocation de l’histoire de la Haute Moselle et qui, par leurs ventes, alimentaient la caisse du Foyer Socio-Educatif de l’établissement. « Une revue, aujourd’hui disparue, que nous voulions accessible à tous » confie Jean-Aimé Morizot.
Le « prof » a également marqué le collège de son empreinte par
la mise en œuvre d’expositions, notamment en collaboration avec la Voye alors
présidée par Michel Naegelen et son implication sans faille pour le concours
national de a Résistance, « Une expérience très enrichissante qui m’a
permis de rencontrer de multiples anciens Résistants » témoigne-t-il.
Aujourd’hui vice-président cantonal du Souvenir Français, Jean-Aimé Morizot est acteur de ce devoir de mémoire si précieux pour prévenir des dangers aujourd’hui encore récurrents, ayant apporté la misère, la mort et la désolation au cours de l’Histoire. Il est également vice-président créateur de la Société d’Histoire Locale de Remiremont, pour le compte de laquelle il a écrit de nombreux articles, notamment sur Ville sur Illon, sa terre natale et son musée de la brasserie, et voue une passion dévorante pour les objets de collection en lien avec cette activité. Une collection qui en a rejoint d’autres, notamment de cartes postales, une passion que lui a « refilée » Jean-Pierre Stocchetti, l’ancien dentiste local et collectionneur invétéré. Et puis ces bouquins qui s’accumulent dans la maison « Au grand dam de mon épouse ! » se marre-t-il « Mais en ce moment, pas d’achat puisque pas de brocante… ».
Adepte de la recherche, il est un fidèle des Archives Départementales, ayant même eu l’occasion d’explorer les Archives Nationales au Château de Vincennes « Un privilège qui n’existe plus aujourd’hui » regrette-t-il avant d’ajouter avec le sourire « Ces recherches, je m’y consacre en hiver, mais dès que les beaux jours reviennent, c’est plutôt jardinage et bois »
Enfin, Jean-Aimé Morizot est encore président de la MJC et propose tous les ans, dans le cadre de l’expo de l’Atelier Bleu cher à Francine Bombarde, une exposition sur l’histoire du Ménil. « En 2020, j’avais préparé une exposition sur Le Ménil, vu au travers de la peinture et de cartes postales. « J’espère pouvoir la présenter cette année en novembre… »
Aujourd’hui vice-président cantonal du Souvenir Français, Jean-Aimé Morizot est acteur de ce devoir de mémoire si précieux pour prévenir des dangers aujourd’hui encore récurrents, ayant apporté la misère, la mort et la désolation au cours de l’Histoire. Il est également vice-président créateur de la Société d’Histoire Locale de Remiremont, pour le compte de laquelle il a écrit de nombreux articles, notamment sur Ville sur Illon, sa terre natale et son musée de la brasserie, et voue une passion dévorante pour les objets de collection en lien avec cette activité. Une collection qui en a rejoint d’autres, notamment de cartes postales, une passion que lui a « refilée » Jean-Pierre Stocchetti, l’ancien dentiste local et collectionneur invétéré. Et puis ces bouquins qui s’accumulent dans la maison « Au grand dam de mon épouse ! » se marre-t-il « Mais en ce moment, pas d’achat puisque pas de brocante… ».
Adepte de la recherche, il est un fidèle des Archives Départementales, ayant même eu l’occasion d’explorer les Archives Nationales au Château de Vincennes « Un privilège qui n’existe plus aujourd’hui » regrette-t-il avant d’ajouter avec le sourire « Ces recherches, je m’y consacre en hiver, mais dès que les beaux jours reviennent, c’est plutôt jardinage et bois »
Enfin, Jean-Aimé Morizot est encore président de la MJC et propose tous les ans, dans le cadre de l’expo de l’Atelier Bleu cher à Francine Bombarde, une exposition sur l’histoire du Ménil. « En 2020, j’avais préparé une exposition sur Le Ménil, vu au travers de la peinture et de cartes postales. « J’espère pouvoir la présenter cette année en novembre… »