2021_04_27 Crédit Mutuel AG - le-thillot.com : l'actualité gratuite du Thillot et Environs

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HAUTE MOSELLE
Crédit Mutuel : quelques réponses, mais encore des questions
Les assemblées générales ordinaire et extraordinaire de la caisse du Crédit Mutuel de Haute Moselle se sont tenues comme prévu ce jeudi en visioconférence. Menée par Jacques Simon, président intérimaire depuis le 26 octobre 2020, suite la démission en bloc des membres du conseil d’administration et du conseil de surveillance ( voir https://www.le-thillot.com/2021_04_17-credit-mutuel.html), cette réunion virtuelle a permis de lever les doutes quant à une éventuelle fusion avec une autre caisse. Par deux fois, Jacques Simon a affirmé avec force : « Il n’en a jamais été question. La caisse du Thillot restera autonome ».
Le président intérimaire, après avoir réaffirmé son soutien à la direction et au personnel, a cédé le micro et la caméra à Jean-Baptiste Deparis, inspecteur fédéral qui, en l’absence de conseil de surveillance, a été chargé d’éplucher les comptes de la caisse présentés par Emmanuelle Valentin, qu’il a proposé de valider. Le vote « Dont le dépouillement a été fait sous contrôle d’huissier » commentait Jacques Simon, permettait de valider les différentes résolutions. A noter que seuls 27 bulletins (0.7% des 3800 sociétaires) donc ont été comptabilisés et qu’à chacune des résolutions, ce sont 4 ou 5 voix qui ont refusé d’entériner la proposition, 3 ou 4 autres voix ayant choisi de s’abstenir.
Pour ce qui concerne les deux conseils, « Les élections se feront dès que possible, lorsque les conditions seront réunies » précisait encore le président.
Un sentiment amer
Il a bien évidemment été question du bilan de l’activité de la banque dans le contexte compliqué de la crise sanitaire. Un sujet principal qui n’a bien évidemment pas sa place dans cette publication.
Au terme de cette réunion aussi statutaire que virtuelle, les protagonistes des informations parues dans la publication du 17 avril dernier se félicitaient de cette annonce permettant de dissiper les doutes concernant une fusion à venir. De même, ils saluaient l’hommage appuyé à la qualité des salariés de l’agence. Il restait cependant de grosses interrogations : pourquoi n’y a-t-il pas eu d’appels à candidatures afin d’installer un nouveau conseil d’administration et un nouveau conseil de surveillance ? Et puis, ces conditions que le président veut réunies avant des élections, quelles sont-elles ? De même, ils déploraient que quelques questions qualifiées de « gênantes » aient été éludées, comme des explications concernant cette période très courte durant laquelle les documents étaient consultables et englobant de plus un dimanche et un lundi. Deux jours durant lesquels l’établissement était fermé et donc non accessible aux personnes souhaitant prendre connaissance des résolutions soumises aux votes. Avec, au final, le sentiment amer que cette réunion n’a apporté aucune réponse au problème initial qui a motivé la démission collective des deux conseils…
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