LE THILLOT
Nuit de la chauve-souris : rencontres autour du monde
(13 photos)
Cette année encore, l’équipe des Hautes Mynes était
mobilisée pour la nuit européenne des chauves-souris. Une nouvelle occasion
pour le public, une fois passé le test du QR Code, de découvrir ce petit
mammifère aussi précieux que mis à mal par des légendes ayant froissé
durablement sa réputation.
Différents ateliers étaient ainsi proposés à la bonne soixantaine de visiteurs,
qui ont permis de redorer le blason de ces chiroptères si précieux dans le
contexte local bien évidemment, mais également beaucoup plus large, avec
notamment le jeu de piste cogité par Fanny et animé par Leslie. Un parcours
découverte passant par la Roumanie et l’incontournable Dracula, inspiré par un
personnage ayant réellement existé : Vlad Tepes (1431 – 1476) et
tristement célèbre par son parcours semé d’atrocités, surnommé
« Draculea » signifiant « fils du dragon » en roumain
médiéval.
Le détour par la Chine est nettement plus sympathique puisque le mot
« FU » veut aussi bien dire chauve-souris que bonheur. Le petit
animal bénéfice donc d’une excellente réputation, puisqu’il est symbole de longévité,
car vivant dans les grottes, passage pour accéder au monde des immortels.
Au début, la "chouette souris"...
A Madagascar, la légende prête aux chauves-souris d’avoir été punies à dormir la tête en bas pour ne pas avoir respecté l’ordre divin de toujours garder la tête vers le ciel pour remercier leur créateur de l’immense privilège de pouvoir voler très haut.
Chez les Mayas, le « Popol Vuh », livre sacré des Mayas évoque Camazotz, le dieu chauve-souris sanguinaire, associé à la nuit, à la mort et au sacrifice, souvent représenté avec un corps d’homme et une tête de chauve-souris vampire, un couteau sacrificiel dans une main, et maintenant sa victime à décapiter dans l’autre main.
Le jeu a encore permis de déflorer l’histoire du nom de cet animal, issu du latin « cawa-sorix » donné par les Gaulois au Vème siècle, qui signifiait « chouette souris ». Un nom transformé par les Romain pour lui donner le nom de « calva-sorix » voulant dire souris chauve, et finalement l’inversion des deux parties qui a permis de construite l’appellation d’aujourd’hui.
Une soirée tout aussi ludique d’éducative.
Merci Cyprien !