FERDRUPT
Rucher de la Colline : un final en beauté !
(29 photos)
La Fête de l’Abeille et de la Biodiversité proposée ce
dimanche au Rucher de la Colline a permis à Angèle et Florent Pinot de tirer le
rideau des rendez-vous la saison estivale de la plus belle des façons. En
associant ces insectes particulièrement besogneux à l’indispensable
préservation de la biodiversité, concept mis à mal par ces fous d’argent qui n’ont
qu’une idée en tête : s’enrichir coûte que coûte et peu importe les dégâts
occasionnés, notamment au niveau environnemental… Et les exemples sont malheureusement
légion !
Ce message de préservation de la biodiversité, Angèle et Florent ont choisi de
le faire passer en douceur et en mettant en scène cette vie qui sait conjuguer
passion, qualité et respect. Le hangar de stockage du miel était ainsi
transformé en salle d’exposition superbement fleurie par Daniel, où de multiples
panneaux invitaient à faire connaissance approfondie avec les abeilles qui,
dans certaines régions de France et du monde, voient leurs populations se
réduire dangereusement en lien avec des activités humaines particulièrement
néfastes et destructrices comme l’emploi des pesticides.
Et si cette journée avait conservé l’aspect des « Nocturnes des Producteurs »
proposées durant la période estivale, le jeune couple avait ajouté quelques
ingrédients particulièrement sympathiques.
L’occasion de revoir ou découvrir ces gestes devenus rares et donc précieux, notamment avec ce tailleur de pierre, artiste virtuose du burin, ce maître du bois qui, avec habileté, préparait des essis à l’ancienne ou encore ce sculpteur de métaux à l’accent « so british » et à l’imagination débridée pour des créations nécessairement très originales.
Très appréciée, la prestation de « Fada » le chien border collie de Pascal Tholmer qui, très attentif aux ordres de son maître, a dirigé un troupeau de moutons dans l’enclos. « Un chien qui ne voit que les moutons ! » expliquait Pascal en se marrant au terme de la démonstration « Au point qu’il lui arrive de foncer dans des arbres ou de s’emmêler dans un grillage. C’est d’ailleurs pour cela que le l’ai appelé Fada ! ».
Tout aussi dociles et un peu mois « fada », Acacia et Trèfle, les ânes du Poitou de Stéphane Philippe ont été retirés quelques fois aux caresses des marmots pour des démonstrations de ces pratiques agricoles à l’ancienne que le maraîcher met en œuvre tous les ans pour ses cultures au Ménil.
Dans un autre genre, Florent était aux commandes de l’atelier de fabrication de jus de pommes qui était offert aux visiteurs, après que es fruits aient été broyés puis pressés. A l’ancienne !