HAUTE MOSELLE
Souvenir Français, « passeur de mémoire »
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Après avoir dû annuler son assemblée général l’an dernier –
à deux jours près – le Souvenir Français a cette pu mener à bien sa réunion
annuelle à la SMA de St Maurice. « Même si la date tombe durant le
week-end prolongé du 11 novembre » confiait Gérard Zimmermann pour
expliquer l’absence d’une partie de la cinquantaine de membre que compte
l’association cantonale qui a, de plus, déploré la disparition de quelques-uns
de ses adhérents, auxquels le président a demandé un instant de recueillement
avant d’entrer dans le vif du sujet. Une année qui a vu une activité réduite en
lien avec la crise sanitaire et la nécessaire relance de la dynamique afin que
le Souvenir Français puisse pleinement jouer son rôle de « passeur de
mémoire » comme le commentait Michel Mourot. « Il n’est pas besoin
d’être ancien combattant pour rejoindre nos rangs » insistait le président
« Mais d’être attaché aux valeurs de patriotisme ». Gérard
Zimmzermann mettait en avant des actions de communication à venir afin de
recruter : « Les forums des associations organisés dans plusieurs
communes de la vallée sont des lieux où le Souvenir Français a pleinement sa
place pour informer » plaidait-il avant de céder la parole à son trésorier
Francis Tourdot qui se faisait un devoir de détailler les comptes.
S’en suivant des débats profonds concernant la mutualisation des cérémonies.
Mutualisation des cérémonies
Un premier point à l’initiative du maire du Thillot qui plaidait pour une multiplication des cérémonies cantonales « Permettant des rassemblements plus volumineux, mieux à même de porter le message de mémoire ». Les discussions qui suivaient permettaient de se rendre compte que tout n’est pas forcément si simple, mais la question de regroupements reste ouverte.
Une autre discussion agitait l’assemblée, concernant la mobilisation d’enseignants pour coopérer à cette transmission de la mémoire. Les résultats sont très variables d’une commune à l’autre. « Les témoins directs, qui pouvaient aller à la rencontre des écoliers, étaient précieux » insistait Jean-Aimé Morizot « Mais ils ne sont désormais plus là… » avant d’enchainer « Peut-être pourrait-on profiter des célébrations de centenaires des monuments aux morts pour relayer le message. C’est fait pour celui de Fresse, mais d’autres sont à suivre ». Le temps pour Bernard Parmantier de regretter l’aspect fermé de la cérémonie de la Cote 1008 au Ménil et de s’en entretenir avec Martine Grosjean, adjointe au maire, et le président invitait l’assemblée au vin d’honneur offert par la commune de St Maurice sur Moselle où se tenait la réunion statutaire.