2021_12_28 Le Ménil chaufferie bois - le-thillot.com : l'actualité gratuite du Thillot et Environs

L'actualité GR@TUITE quotidienne du Thillot et Environs
www.le-thillot.com
Aller au contenu
LE MENIL
Chauffage : la commune vote pour le bois
Dans la cité guédonne, les bâtiments ont petit à petit été transformés pour être chauffés au bois. Pas avec un quatre pots ! Mais par des chaudières bois dont la première a été installée sous la mandature d’Aimé Chevrier pour tempérer les écoles, dont celle qui, à ce moment, était toute nouvelle et qui porte d’ailleurs le nom de l’ancien maire. Cette chaudière est installée dans un local des ateliers techniques équipé d’un imposant rideau qui ouvre sur le silo de stockage des plaquettes qui sont acheminées vers le brûleur par une vis sans fin. En plus des écoles, elle apporte chaleur à quatre appartements – deux sont situés au-dessus de la mairie et les deux autres à l’école maternelle. « Cette configuration a obligé la commune à installer une seconde chaudière qui prend le relais en cas de panne de la chaudière bois » confie Jean-François Viry « On ne peut pas concevoir que des appartements ou des salles de classe ne puissent être chauffés en plein hiver en cas de panne de chaudière ».
L’autre source de chaleur est située à la Familiale. « Au départ, c’était une chaudière au fuel » détaille le premier magistrat « Mais elle a été changée pour une au bois sous le mandat de Jean-Claude Côme et totalement autofinancée » avant de poursuivre «  Le choix a été fait d’un équipement surdimensionné afin de permettre de chauffer la salle située au-dessus des vestiaires du football ». Des travaux qui n’ont été réalisés que récemment et qui ont permis de réformer les radiateurs électriques particulièrement énergivores qui y étaient installés. Il en est de même pour la salle de billard située sous la Familiale qui bénéficie du même réseau de chaleur produite par la chaudière bois.
« L’objectif de ces installations était bien évidemment de prendre en considération l’aspect écologique en réduisant autant que possible la consommation d’énergies fossiles » explique le maire « C’était également pour la commune une façon particulièrement intéressante pour consommer les nombreux bois mitraillés durant la guerre et donc invendables ». Aujourd’hui, ces bois inexploitables pour la filière n’existent quasiment plus et la commune s’est tournée vers le groupement d’achat auquel elle a adhéré, qui lui permet de se fournir en plaquettes à des tarifs attrayants. « La consommation annuelle moyenne est de l’ordre de 155 tonnes » détaille Jean-François Viry « Nous vendons nos bois, notamment ceux qui ont été touchés par les scolytes, au fournisseur qui les transforme et les intègre à ses stocks disponibles pour satisfaire ses commandes, et donc celles en provenance du groupement dont la commune fait partie ».
Aujourd’hui, il reste donc peu de bâtiments communaux qui ne soient pas chauffés au bois. Cela n’empêche pas le premier magistrat de se projeter vers un avenir plus « vert » en évoquant un ambitieux projet permettant une réflexion en profondeur devant aboutir à une évolution en douceur pour la mise en œuvre de gros travaux d’isolation thermique et d’évolution du système de chauffe pour le centre-bourg, intégrant le local de Vosges Passion Bois situé à proximité de l’ancienne cure et l’église. Une église pour laquelle le maire glisse en passant que l’orgue a fait l’objet d’une demande de classement auprès de la Direction Régionale des Affaires Culturelles qui pourrait amener des subsides substantiels pour remettre cet instrument en état de recevoir ces concerts auquel le maire avoue être très attaché.  
Retourner au contenu