LE THILLOT
Michel Mourot : 2022, l’année des friches
Michel Mourot : 2022, l’année des friches
Privé une nouvelle fois de la traditionnelle cérémonie des
vœux par l’environnement sanitaire, Michel Mourot se confie et évoque l’année à
venir avec enthousiasme et sérénité. « 2022 sera l’année des friches industrielles »
confie-t-il « Ces deux années de covid ont été mises à profit pour boucler
les études, obtenir des subventions intéressantes. Hormis les anciennes
tanneries, encore bien trop polluées, les friches industrielles présentes sur
le territoires de la commune sont amenées à disparaître ».
C’est ainsi que l’appel à candidature pour la démolition de l’ancienne
graniterie Adami, destinée à accueillir le nouveau bâtiment de l’Indykart est
lancé. Il en est de même pour les anciens abattoirs et services techniques dont
le plateau libéré doit accueillir une résidence pour séniors. Le même sort est
d’ores et déjà bien avancé aux anciens bâtiments Curien afin d’y construire la
nouvelle gendarmerie (photo) sous l’égide du Département.
Côté ex-Martival, la démolition des plus anciens bâtiments est également à
l’ordre du jour, ainsi que ceux de l’usine de la Courbe. Des surfaces qui
devraient voir arriver des cellules artisanales. « Des demandes sont bien
là ! » confie le maire.
Et si les projets publics sont conséquents, ils sont complétés par des projets
privés comme la disparition programmée de l’usine Georges pour le projet Lidl
qui, malgré le recours déposé par Intermarché, devrait bien voir le jour. Et
puis ce nouveau dossier qui doit à terme de venir à bout de cette plaie
visuelle qu’est l’ancien bâtiment de la SICAP (photo) qui va être transformé en
logements, dont certains seront aménagés pour Personnes à Mobilité Réduite.
« Une réelle opportunité car la demande est importante » commente le
premier magistrat qui évoque de plus les travaux de restructuration de
l’ancienne ferme Creusot rue de la Chaume qui accueillera également des
logements adaptés.
Ce ne sont pas des friches industrielles, mais d’anciens bâtiments d’habitation
sont promis à la pelle mécanique, notamment à la Tête Mosique et aux Vacceux.
« La commune récupérera les terrains qu’elle avait mis à disposition afin
d’en faire des lotissements, 8 parcelles à la Tête Mosique et 3 au
Vacceux » précise le premier magistrat.
Des dossiers qui auront des conséquences sur l’élaboration du PLU (Plan
Local d’Urbanisme), un important dossier qui engage l’avenir de la commune et
sur lequel Michel Mourot avoue ne rien vouloir lâcher « C’est un véritable
bras de fer qui est engagé ! » témoigne-t-il « Notamment en ce
qui concerne les zones urbaines destinées à recevoir de nouvelles constructions
pavillonnaires ». Michel Mourot a également un œil sur des zones
économiques comme les 1.7ha situés au Prey entre le Lidl et les Ets Levy,
actuellement situés en zone agricole. « A ce jour, la commune a donné 35 ha
aux exploitations agricoles » ajoute-t-il pour témoigner de la bonne prise
en considération des besoins des agriculteurs locaux.
Et si ces dossiers sont les « poids lourds » de l’année 2022, ils
seront complétés par bien d’autres projets. En voirie, le plan pluriannuel sera
poursuivi avec notamment la seconde tranche de la rue de la Haute Mouline
« Même si on constate des vitesses excessives ! » déplore-t-il,
la rue du Pré Gérard et de la Favée. Et puis bien sûr l’aménagement de la voie
du Tacot.
Une grosse nouveauté est également dans les tuyaux qui va faire grincer des
dents certains et soulager d’autres personnes : la rue de Chaillon va
devenir interdite de circulation autres que riverains entre le cimetière et la
rue des Bruyères. « Cette rue ne doit plus être la voie de contournement
du centre-ville ! » plaide le maire avant d’évoquer pêle-mêle
quelques autres dossiers qui marqueront l’année à venir : l’extension des
réseaux d’eau et d’assainissement, la mise en œuvre du système de
vidéosurveillance, le remplacement de quelques-uns des 1100 points lumineux
pour passer de lampes au sodium en LED et bien évidemment la poursuite de
l’ambitieux projet de restructuration du quartier de la gare qui va repasser à
la moulinette afin d’optimiser les subventions auprès de divers financeurs.
« Le dossier de consultation des entreprises (DCE) devrait être prêt fin
2022 » espère le premier magistrat avant de conclure sur la situation
sanitaire : « J’aurais aimé inviter à la cérémonie des vœux toutes
les couturières et les équipes de bénévoles qui se sont impliquées dans la
lutte contre la pandémie. Ce ne sera hélas pas possible… Je voudrais les
remercier une nouvelle fois en espérant voir prochainement le terme de cette
crise sanitaire. En attendant, j’en appelle une nouvelle fois à la
vaccination ».