PRÉSIDENTIELLE
Entre peste et choléra
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Entre peste et choléra
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Hier, les urnes ont rendus leur verdict de ce premier tour
de l’élection présidentielle. S’il convient de le respecter, étant le résultat
d’un scrutin démocratique, il ne m’empêche pas d’être ressenti avec une immense
tristesse. Le second tour verront donc s’affronter les représentants de la
droite et de l’extrême-droite. D’un côté, le titulaire du fauteuil qui, durant
5 années, a multiplié les cadeaux aux riches sur le dos des « petites gens »,
massacré nombre de services publics, envoyé les CRS contre de nombreux
manifestants y compris contre les personnels soignants et ses propres
sapeurs-pompiers… Et de l’autre une représentante de cette extrême droite qui a
fait du rejet de l’autre son cheval de bataille, jetant les bases d’un monde où
l’égoïsme supplante la solidarité et l’humanisme, les deux finalistes se rejoignant
dans ce refus de lutter contre la fraude fiscale et d’engager le combat contre
les activités destructrices de la planète, abordant à peine le sujet de façon à
tenter de se donner bonne conscience…
En Haute-Moselle, ce qui est frappant, c’est le score de la candidate d’extrême
droite. Mis à part sur Bussang, partout elle dépasse les 30%, s’offrant même un
40.95% à Ferdrupt ! Dans un secteur géographique où ces migrants désignés
comme les ennemis ultimes sont très peu nombreux, de plus marqué par l’histoire
ouvrière et les luttes pour davantage de justice sociale, les résultats
confirment et amplifient les tendances des précédents scrutins. Oui, tristesse,
entre la peste et le choléra…