LE THILLOT
Nuit de la Mine : un cru exceptionnel
(29 photos)
Nuit de la Mine : un cru exceptionnel
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Favorisé par une météo particulièrement favorable, le cru 2022 de la Nuit de la Mine a été tout simplement exceptionnel ! Tant par ses nombreuses animations que par l’affluence sur place. Ce sont ainsi plus de 700 personnes – « J’avais pronostiqué un plein succès à 600 personnes » se félicitait Sébastien George - qui se sont rendues sur le site, provoquant d’ailleurs un engorgement en profondeur de places de stationnement pour les voitures…
Il n’empêche que cette fréquentation constitue une magnifique réponse à la sollicitation de l’équipe des Hautes Mynes et l’imposant groupe de bénévoles issus pour l’essentiel de nombreuses associations locales. Une belle récompense pour celles et ceux qui se sont impliqués en profondeur pour mettre au point cette fête et qui étaient encore sur le grill pour tout ranger, tout débarrasser…
Avant cela, le temps d’une inauguration officielle en bonne et due forme en présence de Christophe Naegelen et Michel Mourot, et le spectacle prenait possession des lieux, disséminé en nombreux endroits sur le site. Les forestaux, ces pionniers de la conquête humaine de la forêt vosgienne, des vieux métiers, rappelant les gestes de ceux qui, au XVIème siècle, savaient sculpter le métal rougeoyant après avoir séjourné dans la braise, ou encore avec ces artistes maîtres dans l’art de travailler le bois « à l’huile coude ».
Il n’empêche que cette fréquentation constitue une magnifique réponse à la sollicitation de l’équipe des Hautes Mynes et l’imposant groupe de bénévoles issus pour l’essentiel de nombreuses associations locales. Une belle récompense pour celles et ceux qui se sont impliqués en profondeur pour mettre au point cette fête et qui étaient encore sur le grill pour tout ranger, tout débarrasser…
Avant cela, le temps d’une inauguration officielle en bonne et due forme en présence de Christophe Naegelen et Michel Mourot, et le spectacle prenait possession des lieux, disséminé en nombreux endroits sur le site. Les forestaux, ces pionniers de la conquête humaine de la forêt vosgienne, des vieux métiers, rappelant les gestes de ceux qui, au XVIème siècle, savaient sculpter le métal rougeoyant après avoir séjourné dans la braise, ou encore avec ces artistes maîtres dans l’art de travailler le bois « à l’huile coude ».
Des maîtres ouvriers qui ont d’ailleurs permis, lors d’une édition
précédente de reconstituer à l’ancienne cette pompe à bras que nombreux se sont
plus à tester. Les couturières, mobilisées de longue date pour la confection
des nombreux costumes, manipulaient sans relâche le fil et l’aiguille, malgré
la fraîcheur de la nuit tombante. Des jeux, n’ayant rien d’électronique, ont
attiré sans relâche des jeunes et moins jeunes qui ont pu tester leur adresse.
Théâtre et musique ont complété cette soirée au cours de laquelle chacun avait
possibilité de se restaurer – quelques fois après une longue attente, notamment
aux crêpes où la file d’attente était parfois imposante, malgré les efforts de
Bruno…Bien évidemment, la visite la superbe galerie « Rouge
Montagne » était au menu de cette « Nuit de la Mine » et les
groupes se sont succédé avec un gros rythme pour accéder à cette merveille au
sein de laquelle il était encore question de théâtre et de musique. Et lorsque
la nuit est tombée sur le site, le bois a pris feu sous de multiples formes en
de nombreux lieux, baignant le site dans une atmosphère quasi-magique, tandis
que « Fred » et son complice terminaient de porter le bronze à 1200°
afin qu’il prenne l’état liquide et puisse être coulé dans un moule. Naissance
d’une nouvelle œuvre du fondeur en guise de point d’orgue de cette soirée
intense qui a conquis depuis quelques années sa place au calendrier des
manifestations majeures en Haute Moselle.
Béatrice Pierrat fait son trou !
Béatrice Pierrat, accompagnée d’une délégation de son équipe de campagne
qui, délaissant le temps d’une soirée son vélo avec lequel elle a décidé de
mener sa campagne, s’est rendue sur le site des Hautes Mynes. Avant de creuser
le tronc à la manière des menuisiers du XVIème siècle – une manière de faire
son trou dans le secteur ? - la candidate de la NUPES (Nouvelle Union Populaire
Ecologique et Sociale) qui a pris son temps pour écouter, échanger, discuter
dans un climat serein, même si les
sensibilités rencontrées n’ont pas été totalement en osmose avec la sienne.
L’un d’entre eux l’interrogeait : « Comment faut-il prononcer
NUPES ? Faut-il prononcer le S de fin ou pas ? ». La candidate
se marrait « Comme vous le souhaitez ! L’important est que ce S soit
bien présent, témoin d’une volonté sociale ». Et de citer les choix
permettant de rebooster le pouvoir d’achat, notamment par la revalorisation du
SMIC à 1 500€, le droit de conserver le droit à la retraite à 60 ans avec
revalorisation des pensions « Deux mesures phares intégrées dans notre
feuille de route qui est on ne plus limpide » confiait-elle avant d’avouer
cette envie de « Bousculer le paysage et permettre aux personnes qui s’en
remettent à l’extrême droite par dépit de prendre conscience qu’il existe une
autre voie pour changer le vie et protéger le climat que je représente, ainsi
que tous les militants de la NUPES »
Verdict des urnes les 12 et 19 juin prochains…