HAUTE MOSELLE
Flûtes, percus et... kimonos
(17 photos)
Flûtes, percus et... kimonos
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L’association peut paraître
improbable. D’un côté la musique, dont dit qu’elle adoucit les
mœurs et de l’autre, le karaté, sport de combat par excellence.
Et pourtant, cet art martial, pratiqué par une personne désignée
comme victime potentielle, peut s’avérer un argument de taille
pour calmer les ardeurs d’un agresseur potentiel…
Dans tous
les cas, la soirée proposée vendredi en soirée à a salle de
spectacle de Fresse sur Moselle a fait mouche auprès d’un public
venu nombreux assister à ce spectacle original, permettant de
braquer les projecteurs en direction de cette activité pratiquée à
la salle omnisports du Thillot et encadrée par Alexis Fréchin. Un
« coach » qui s’est transformé le temps d’une soirée
en conteur, détaillant l’histoire de cette discipline d’origine
chinoise – karaté signifiant au départ « Main de Chine »
avant de se transformer en « Main vide » - ayant conquis
ses lettres de noblesse à Okinawa, avant de passer sous le giron
japonais et s’étendre partout sur la planète.
Flûte ou kimono ?
De nombreuses et spectaculaires démonstrations ont parsemé cette soirée, sur un tatami à la taille particulièrement réduite afin de s’adapter aux dimensions de la scène. Le tout entrecoupé ou accompagné par les sonorités très orientales des flûtes de l’ensemble de l’école de musique des harmonies du Thillot et Bussang-St Maurice, ou les percussions résonnant avec force, illustrant parfaitement les combats.
Cette histoire ne pouvait pas se conclure sans passer en revue les évolutions de cet art martial, décliné de multiples façons, notamment au travers du body-combat permettant d’acquérir les techniques de self-défense, au sein du Club Kyokushin Karaté du Thillot dont fait partie Marie Balland, tout à la fois en cette soirée cheffe de musique et pratiquante de la discipline. En la circonstance, elle avait laissé son kimono de côté pour la flûte…