HAUTE MOSELLE
Comcom : le sinistre MTV de Ferdrupt au centre des débats
Comcom : le sinistre MTV de Ferdrupt au centre des débats
Maxence Bally aux espaces verts, Mathilde Haillant
Ressources Humaines et finances, Lorraine Beckendorf chargée de la reconquête
du bâti vacant et dégradé et Céline Vanson en charge de la convention
territoriale globale en relation avec la CAF : ce sont les 4 nouveaux
agents récemment embauchés à la Comcom qui se sont présentés aux conseillers
communautaires à l’occasion de la réunion de ce lundi à la Familiale du Ménil
en guise de préambule avant d’attaquer un ordre du jour « long comme
le bras ».
Au centre des discussions durant un long moment, le dossier MTV de Ferdrupt
qui, suite au sinistre intervenu le 14 mai dernier, a vu Julien Laroyenne et
Stéphane Tramzal se mobiliser avec force pour faire en sorte que l’entreprise
puisse reprendre normalement ses activités au plus tôt. Le maire de Rupt/Mle,
après le retrait de Dominique Peduzzi pouvant potentiellement être partie
prenante des futurs travaux au titre du Groupe Livio, détaillait les quelques
300m2 de toiture touchés, les travaux en cours concernant la dépollution et le
nettoyage, le transfert des métiers dans une salle désaffectée - des machines
qui ont plus de 20 ans et qui génèrent quelque inquiétudes quant à leur capacité
à redémarrer, surtout après l’arrosage subi lors de l’intervention des pompiers
– les commandes qui ont pu être honorées via une coopération constructive avec
des entreprises amies, et un redémarrage probable en septembre. « La
toiture devrait pouvoir être reconstruite en juillet » estimait Stéphane
Tramzal qui se félicitait « De la bonne prise en charge par les
assurances, malgré la multiplicité des intervenants ». Le conseil
communautaire a investi Isabelle Canonaco en tant que représentant référant du
dossier afin de gérer ce dossier au mieux et surtout au plus rapide. L’adjointe
faisait également adopter une modification du bail commercial qui restera gelé
« jusqu’à nouvel ordre », probablement jusqu’à la reprise de
l’activité des 26 salariés de l’entreprise et le transfert, pour le cas où ce
serait nécessaire, des 200 000 Euros budgétés pour le bâtiment de la
Comcom qui pourraient ainsi être affectés à la gestion de ce sinistre de
l’entreprise de Ferdrupt.
Le chamboule-tout !
SCoT : Coucou, le revoilou ! Le SCoT (Schéma de Cohérence Territorial), dont on n’entendait plus parler depuis quelque temps, est revenu à la table des délibérations. « Il s’agit d’un plan d’urbanisme situé entre le PLU (Plan Local d’Urbanisme) des communes et le SRADDET (Schéma Régional d’Aménagement, de Développement Durable et d’Egalité des Territoires) de la Région » détaillait Thierry Rigollet, en charge de présenter ce dossier. Initialement proposé par le préfet sur le massif, intégrant le pays de St Dié, les limites ont été revues et le conseil communautaire a validé le projet de périmètre qui couvre désormais les 3 Comcom du territoire du PETR (Pays de Remiremont) et ses quelques 60 000 habitants. « Un bassin de vie élargi » commentait le maire de St Maurice, avant que Dominique Peduzzi commente « Sans SCoT, certaines actions seront bloquées, et sa mise en place ressemblera à une des premières 2 CV dans une pente comme ça » en positionnant sa main de façon à illustrer une pente de plus de 45°. « Et combien va nous coûter cette plaisanterie ? » s’inquiétait Etienne Colin. « Entre 10 et 15€ par habitant » lui répondait le président Peduzzi qui avertissait encore : « Il faudra passer par une révision des PLU afin qu’ils collent à ce SCoT ».
Compétence : dans la famille « chamboule-tout », le transfert de la compétence eau assainissement des communes vers la comcom au 1er janvier 2026 vaut également « son pesant de cacahuètes ». Dans un climat incertain suite aux élections législatives, cette obligation restera-t-elle d’actualité ? « Ce sera au prochain gouvernement de le dire » confiait Dominique Peduzzi qui plaidait cependant « Les études diagnostic et prospectif resteront dans tous les cas des documents importants pour les communes ». Les coûts devraient être subventionnés à hauteur de 70% par l’Agence de l’Eau. Le conseil a également donné son feu vert à une adhésion à l’Agence Territoriale Départementale qui offre des compétences pointues à des tarifs très concurrentiels.
SCoT : Coucou, le revoilou ! Le SCoT (Schéma de Cohérence Territorial), dont on n’entendait plus parler depuis quelque temps, est revenu à la table des délibérations. « Il s’agit d’un plan d’urbanisme situé entre le PLU (Plan Local d’Urbanisme) des communes et le SRADDET (Schéma Régional d’Aménagement, de Développement Durable et d’Egalité des Territoires) de la Région » détaillait Thierry Rigollet, en charge de présenter ce dossier. Initialement proposé par le préfet sur le massif, intégrant le pays de St Dié, les limites ont été revues et le conseil communautaire a validé le projet de périmètre qui couvre désormais les 3 Comcom du territoire du PETR (Pays de Remiremont) et ses quelques 60 000 habitants. « Un bassin de vie élargi » commentait le maire de St Maurice, avant que Dominique Peduzzi commente « Sans SCoT, certaines actions seront bloquées, et sa mise en place ressemblera à une des premières 2 CV dans une pente comme ça » en positionnant sa main de façon à illustrer une pente de plus de 45°. « Et combien va nous coûter cette plaisanterie ? » s’inquiétait Etienne Colin. « Entre 10 et 15€ par habitant » lui répondait le président Peduzzi qui avertissait encore : « Il faudra passer par une révision des PLU afin qu’ils collent à ce SCoT ».
Compétence : dans la famille « chamboule-tout », le transfert de la compétence eau assainissement des communes vers la comcom au 1er janvier 2026 vaut également « son pesant de cacahuètes ». Dans un climat incertain suite aux élections législatives, cette obligation restera-t-elle d’actualité ? « Ce sera au prochain gouvernement de le dire » confiait Dominique Peduzzi qui plaidait cependant « Les études diagnostic et prospectif resteront dans tous les cas des documents importants pour les communes ». Les coûts devraient être subventionnés à hauteur de 70% par l’Agence de l’Eau. Le conseil a également donné son feu vert à une adhésion à l’Agence Territoriale Départementale qui offre des compétences pointues à des tarifs très concurrentiels.
(à suivre)