LE MENIL
Martial Géhin : 34 années de passion parapente
Martial Géhin : 34 années de passion parapente
Le président de l’association « Le
Ménil Vol Libre » est un mordu inconditionnel de la
discipline. Une passion qui remonte en 1988. « Cette année là,
je me suis inscrit à un stage de parapente organisé par Régis
Laurent de Bol d’Air à la Bresse, dont j’avais vu les
informations qui m’avaient bien accrochées » se souvient-il
« A cette époque, je travaillais à Paris et j’en avait
vraiment marre des bouchons, de la foule. J’avais besoin d’air et
d’espace ! » lâche-t-il en se marrant. A cette époque,
les baptêmes en biplace n’étaient pas encore au menu des clubs.
« Je n’avais jamais volé avant, mais ces quelques jours de
formation m’ont totalement séduits » confie-t-il. De quoi
lui mettre le pied à l’étrier pour très long bail. En septembre
2000, avec l’aide de quelques autres mordus, dont Damien Houssaye,
il crée l’association. Le petit noyau aimant à se retrouver pour
voler ensemble décide en 2001 de mettre en œuvre des journées
découvertes au cours desquelles sont proposés des baptêmes en
biplace. Une activité pionnière qui fait long feu, « Le Ménil
Vol Libre » proposant trois week-end découverte par an. « Un
cadre réglementaire à respecter » précise-t-il, et permettre
la découverte des sensations uniques liées à cette pratique. « Il
ne s’agit nullement d’opérations destinées à remplir les
caisses de l’association » détaille-t-il « Mais tout
simplement de faire découvrir cette discipline, tout en espérant
faire des émules qui, à un moment ou un autre, rejoindront les
troupes des adeptes ».
Avant de proposer ces séances découvertes, Martial s’est bien évidemment formé, accompagnant cette formation de nombreux vols un peu partout sur la planète. Une passion qu’il n’a pas manqué de refiler à son fils Jean-Sébastien « Il m’accompagnait à mes cours et écoutait » qui, lui aussi s’est formé et dirige aujourd’hui une école de parapente dans le Vercors.
De même, Valentin, son beau-fils a rejoint les rangs des disciples de l’aile volante et, tout en poursuivant sa formation au Brevet d’État, multiplie les compétitions qui le conduisent, lui aussi, dans de nombreux pays. « Il s’est classé 6ème lors des championnats de France, après un vol de 170 km » détaille Martial « La distance n’est d’ailleurs pas un critère, puisque dans ces compétitions, il s’agit de rallier un point en un minimum de temps, quel que soit la direction du vent ». Un aspect du parapente que Martial écarte pour lui-même « Trop de risques ! » avoue-t-il « Mon plaisir, c’est de m‘envoler du Drumont et rejoindre le Ménil ».
Aujourd’hui, « Le Ménil Vol Libre », en plus de ses week-end découverte, accepte de mettre la main au portefeuille afin d’aider au financement des formation « A condition d’être membre depuis au moins trois ans et de s’engager au service de l’association sur une durée minimal ! » se dépêche-t-il d’ajouter.
Aujourd’hui, « Le Ménil Vol Libre », en plus de ses week-end découverte, accepte de mettre la main au portefeuille afin d’aider au financement des formation « A condition d’être membre depuis au moins trois ans et de s’engager au service de l’association sur une durée minimal ! » se dépêche-t-il d’ajouter.
Pour des informations complémentaires, « Le Ménil Vol Libre » aura un stand le 24 juillet prochain à St Maurice sur Moselle dans le cadre de la journée « Col’Attitude ».
Si les conditions sont favorables, il est même question de faire des démonstrations de gonflage de voile sur la pelouse du stade.