2022_08_15 St Maurice montée historique du Ballon d'Alsace - le-thillot.com : l'actualité gratuite du Thillot et Environs

Depuis quelques semaines, la route du Ballon d’Alsace est très sollicitée. Après les passages des Tours de France masculin et féminin, la route a également été réservée aux mobilités douces de « Col’Attitude ». Ces derniers vendredi et samedi, les lacets servaient de terrain de jeu aux voitures inscrites à la Montée Historique Internationale du Ballon d’Alsace. Une manifestation nettement moins écologique, générant de plus quelques gênes pour les riverains de cette montée et pour la traversée de la commune sur la RN66. Mais qu’est-ce que c’était beau ! Des bolides aux petits soins de leurs propriétaires se sont ainsi présentés aux regards d’un public d’afficionados conquis d’avance, prêts à en découdre dans cette montée vers le sommet du col. Et certains n’étaient pas venus juste pour se montrer. Les vrombissements des moteurs hurlants et les crissements des pneus dans les virages ne laissaient pas planer le doute ! D’autres avaient plutôt choisi de préserver leurs belles mécaniques, rutilantes à souhait, se contentant de s’affranchir de ces 9 kilomètres de montée à allure nettement plus « pépère ».

Une aubaine pour les photographes et vidéastes qui ont ainsi eu tout le loisir d’immortaliser ces bijoux témoignant de l’inventivité dans la création de modèles qui, aujourd’hui encore, restent des pépites. Que ce soit cette Bugatti type 55 de 1935, se partageant le titre de doyenne du jour avec une superbe Riley TT Sprite, ou encore cette étonnante Morgan Three Wheeler (trois roues) laissant apparaitre son moteur à l’avant ou encore cette Alvis DKC731 de 1936 : toutes ont fait le spectacle. Certaines n’étaient pour autant pas de taille pour lutter avec les bêtes de course qu’étaient par exemple la monstrueuse BMW M3 GTR de Thierry Nicollet, l’Alpine A110 de Christophe Bertrand ou encore la Norma 20F de Cédric Grosjean. Mais là n’était pas le plus important, la convivialité émanant de ces passionnés prenant largement le dessus. Et ce ne sont pas les barrières de langue entre ces pilotes venus de France bien sûr, mais aussi d’Allemagne, de Suisse, du Luxembourg, de Belgique et d’Angleterre qui auraient pu empêcher ces échanges, très souvent très techniques et donc inaudibles pour le commun des mortels…