2022_08_31 Ramonchamp cérémonies au Poteau - le-thillot.com : l'actualité gratuite du Thillot et Environs

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HAUTE MOSELLE
Soixante-huit ans plus tard, la folie des hommes toujours d’actualité

(36 photos)
Le monde combattant, accompagné de nombreuses personnalités civiles et militaires était rassemblé comme chaque année pour la cérémonie à la mémoire de ces combattants qui ont sacrifié leur vie pour reconquérir une liberté confisquée par un régime nazi à la tête duquel un fou donnait ses ordres. Soixante-huit ans plus tard, c’est dans le contexte particulier de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, voulue par un autre fou confortablement installé dans son palais au Kremlin, que le nombreux public du jour s’est souvenu. « La guerre est à nouveau à nos portes depuis 6 mois et le danger est bien réel » avertissait le père Bazin au cours de l’office religieux qu’il a célébré avec le père Clément et qui a précédé les cérémonies patriotiques « Nous voulons tous être respectés pour ce que nous sommes. Nos différences sont un atout. Face à l’orgueil, l’humilité est source de paix ». Des paroles fortes, mettant en valeur des principes de vie qui manquent quelques fois cruellement. Et pas seulement dans la tête de ces « tarés » qui ont pointé du doigt les Juifs, les Tziganes ou les Homosexuels, mais de façon plus pernicieuses, tous ceux qui, aujourd’hui, ont choisi d’autres populations comme porteur de tous leurs maux…
L’environnement international, marqué par de (trop) nombreux conflits, bien au-delà de l’Ukraine, a fortement renforcé la profondeur de ces cérémonies du souvenir, à laquelle participaient des membres de « Partisan 70 » et le Dodge 1943 superbement restauré par François Zen et une délégation de la Ramoncenaise Musicale. Les présidents du Souvenir Français œuvrant de part et d’autre de la route des Forts ont rappelé l’héroïsme des combattants pour se défaire d’un ennemi n’hésitant pas à multiplier les exactions en direction des civils et des résistants ayant le malheur de tomber entre ses mains, pour tenter de contrer l’avancée inéluctable des troupes alliées. Des actes d’un autre âge qui, malgré leur horreur, n’étaient hélas pas grand-chose par rapport à ces camps de concentration que les armées de Libération n’allaient pas tarder à découvrir et montrer au monde entier : « l’inhumanisme » poussé dans son absolu le plus extrême…
Dans leur combat acharné, les héros du Poteau et du Bois le Prince ne savaient probablement pas qu’ils se battaient également pour mettre fin à ces horreurs. Leur sacrifice n’en est aujourd’hui que plus grand. Les deux monuments ont fort justement été couverts d’une abondance de gerbes.
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