2022_09_07 Fresse Cérémonie au Peut Haut - le-thillot.com : l'actualité gratuite du Thillot et Environs

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FRESSE SUR MOSELLE
Peut-Haut : les porte-drapeaux, ces maillons essentiels des cérémonies patriotiques

(11 photos)
Fidèles à toutes les cérémonies patriotiques afin d’honorer celles et ceux qui ont sacrifié leur vie pour reconquérir une liberté confisquée, les porte-drapeaux sont ces militants du souvenir conjuguant avec profondeur leur mission d’apparat lors de ces rassemblements et leur engagement mémoriel sans faille. Qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il neige ou que la chaleur se fasse écrasante, ils et elles sont là, se partageant sur leurs épaules l’énorme poids de leur promesse au service la mémoire collective.
Ce dimanche, au Peut-Haut, au moment où la cérémonie annuelle débutait, la fraicheur nocturne avait cédé la place à un soleil qui s’est rapidement révélé d’une lourdeur particulièrement pesante. Malgré leur courage, deux de ces acteurs incontournables de ces rassemblements du monde combattant se sont effondrés, victimes de malaises. Sans gravité, heureusement, ils ont pu très rapidement bénéficier des soins des sapeurs-pompiers présents sur place. Un double incident qui faisait réagir Dominique Peduzzi qui, en accord avec Christophe Naegelen qui n’était pas encore intervenu au micro, décidait de raccourcir le protocole qui se terminait par une Marseillaise, lancée par Daniel Colle, responsable sono du jour.
Préalablement, le monde combattant et de nombreux élus de toute la vallée de la Haute Moselle s’étaient joints pour cette cérémonie solennelle au cours de laquelle il était bien évidemment question de saluer le courage de celles et ceux qui, à un moment, n’ont pas pu se résigner à la domination nazie et ont décidé de se rebeller. Un engagement profond qui les mettait bien évidemment en première ligne de la répression ennemie, mais également leurs proches, qu’ils soient de la famille ou des amis. Gérard Zimmermann, président du Souvenir Français, détaillait les faits de ce maquis du Peut Haut avant de céder le micro à Dominique Peduzzi. Le premier magistrat se lançait dans un profond plaidoyer pour la Liberté, une dénonciation sans ambages de cette guerre entre la Russie et l’Ukraine, née de la volonté d’un homme contestant l’intégrité d’un territoire, d’un peuple. Le maire – conseiller départemental philosophait encore sur la notion d’adversité, mettant en lumière l’immense fossé existant entre celle dont ont fait preuve ces maquisards et celle de l’augmentation des prix à de nombreux niveaux suite à ce conflit « Qui touche les petites gens qui ont besoin de la solidarité nationale pour faire face » commentait-il. En fin de cérémonie, le vin d’honneur permettait à chacun de se déshydrater.
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