LE THILLOT
Club Vosgien : un repas sous le signe de l’amitié
(6 photos)
Club Vosgien : un repas sous le signe de l’amitié
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Ce dernier jeudi, pas de marche au programme des membres du
Club Vosgien. Exceptionnel mais, entre deux coups de tire-bouchon, Marcel
Colle expliquait: « Nous avons voulu profiter du 150ème
anniversaire de la Fédération pour organiser ce repas que nous avons ouvert à
tous, y compris aux anciens adhérents ». Un moment que le président a
voulu sous le signe de l’amitié et la convivialité. Pari gagné : il
suffisait d’entrer dans le chalet Luc Colin sur les hauteurs de Bussang, où
était proposé le rendez-vous, pour se rendre compte que le niveau était bien
sonore, témoignant de cette envie de dialoguer qui animait les 52 convives.
Parmi eux des anciens membres, dont Edmond Valdenaire -« Mon-Mon » - était
le doyen, arborant fièrement son sweat bleu aux couleurs de l’association.
« J’ai adhéré au Club Vosgien au moment du décès de mon épouse » se
souvenait-il « Je cherchais une activité pour passer le temps ». Il
y est resté une vingtaine d’années, mettant son excellente connaissance des
sentiers au service des nombreux groupes qu’il a dirigé, avant de jeter
l’éponge il y a une dizaine d’années. « Des super souvenirs »
concluait-il un rien nostalgique.
Quant à l’historique du Club, le président n’a pas hésité une seconde en
allant questionner Daniel Fréchin, véritable mémoire collective du club, qui
lui distillait des informations qu’il ne connaissait pas « Le Club a
existé entre les deux guerres à l’initiative des responsables des tanneries
Grosjean » détaillait-il « Avant de tomber, et être relancé en 1984
par Claude Chevrier ». Une section locale jeune, eu égard aux 150 ans du
premier club vosgien « Né en 1872 à Saverne ! » ajoutait Daniel dont la mémoire est
infaillible, ou encore à la section bussenette qui vient de célébrer son
centenaire.
Toujours est-il que ce rassemblement a donné lieu à un superbe moment partagé,
assorti d’un repas traiteur apte à satisfaire tous les estomacs. Et puisqu’il
n’était pas question de marcher après « La météo était annoncée mauvaise,
donc beaucoup sont venus avec des chaussures non adaptées » confiait
Marcel, beaucoup ont dû se promettre de revenir au plus tôt sur les sentiers de
la belle montagne vosgienne pour dépenser au plus vite le surplus de calories
emmagasinées lors de ce repas.